Election de Bertrand Monthubert à Toulouse III : le système socialiste en marche ?

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Les Jeunes Actifs, les trentenaires de l’UMP, par la voix de leur délégué départemental de Haute-Garonne, Xavier Spanghero, et de leur Secrétaire National, Arnaud Murgia, dénoncent l’élection ce mercredi de Bertrand Monthubert à la présidence de l’Université Toulouse III Paul-Sabatier.

« Seulement 3 jours après l’élection de François Hollande, qui s’est fait le chantre de la transparence et de la lutte contre la république irréprochable, voilà que c’est le Secrétaire National du Parti Socialiste en charge des universités qui se retrouve élu président d’université, au mépris de toutes les règles de déontologie et de conflits d’intérêts.

En effet, il est particulièrement choquant qu’un homme qui, outre ses responsabilités au Parti Socialiste, ait été le créateur d’un collectif politique, « Sauvons la recherche », et ait récemment été acteur de la campagne d’Arnaud Montebourg, soit désormais le garant de l’indépendance et autonomie de l’université Toulouse III. Il n’est pas contestable qu’un président d’université souhaite s’engager dans la vie publique, après son mandat. En revanche, il est beaucoup plus regrettable de voir un dirigeant du parti socialiste prendre en charge une institution qui relève de sa propre thématique. C’est une réelle perte d’indépendance pour notre Université  » dénoncent les jeunes actifs de l’UMP.

Ils rappellent également que « l’homme qui vient d’être élu à l’unanimité par le Conseil d’Administration de l’université avait déclaré dans un communiqué du 11 mai 2009 que ce mode d’élection, instauré par la loi LRU, consisterait à « placer les universités sous contrôle », ou encore le 21 juin 2010, qu’il constituait une « nouvelle étape de la vassalisation des universités ». »