Les faits dates de 2009, année où le gouvernement adopte la loi d’autonomie des universités. Lors des manifestations à l’Université du Mirail, 7 étudiants ont été accusés de dégradations. Inculpés en première instance, ils contestent aujourd’hui leur condamnation en appel.
Le 31 mars dernier, 7 étudiants du Mirail ont été condamnés par le tribunal de grande instance, suite à une plainte portée par l’université pour dégradation. Des peines exemplaires, jugées extrêmement sévères par les étudiants et leurs soutiens.
Pour la destruction d’une porte et vol d’un gâteau, 4 mois de prison avec sursis et 6000 euros d’amende ont été requis. Pour « coups dans les testicules », l’amende s’élève à 13500 euros, accompagnée d’une peine de prison de 8 mois avec sursis.
Les 7 étudiants ont fait appel de cette décision et repassent devant le juge cet après-midi.