Le Conseil Général a voté, à la quasi-unanimité, une hausse de 2,8 % de la taxe foncière. Sandra Torremocha, porte parole régionale de Lutte Ouvrière, s’insurge contre cette décision.
« Pour les familles modestes qui ont pu devenir propriétaires de leur logement à force de sacrifices, cette hausse de l’impôt va se traduire par une nouvelle amputation de leurs revenus, qui s’ajoute aux intérêts des emprunts à rembourser, aux salaires insuffisants, au chômage menaçant, et au recul de la protection sociale.
Pour justifier ce choix, les élus du PS et du PCF dénoncent à juste titre, le désengagement de l’Etat qui plombe les budgets des collectivités territoriales. Mais en répercutant les conséquences des restrictions budgétaires imposées par le gouvernement de droite, le Conseil Général de gauche donne la preuve de son impuissance à s’y opposer.
La gauche, qui dirige le Conseil Général, s’était pourtant largement vantée de représenter un prétendu « contre-pouvoir » acquis lors des élections locales. C’est de la même impuissance qu’elle fera preuve quand, de retour aux affaires de l’Etat, elle se trouvera en bute à la rapacité des banquiers et des industriels qui se moquent bien de l’alternance politique : parce qu’elle refuse de s’en prendre au pouvoir et à la propriété des fauteurs de crise et de chômage.
Tout ce que les travailleurs ont obtenu, ce n’est pas en votant pour « un bon gouvernement de gauche ». Ils l’ont toujours arraché au patronat et à son gouvernement, par la lutte, les grèves et les manifestations. Dites-le le 22 avril en votant pour Nathalie Arthaud et son programme de lutte ! ».
