Les annonces faites à la rentrée 2010 par le Ministre de l’Education, concernant l’importance du remplacement des professeurs absents et l’engagement d’assurer les cours avec un délai de carence le plus court possible, étaient très claires : « Il faut se mobiliser pour toutes les disciplines parvenir au remplacement des enseignants, dans le primaire comme dans le secondaire, dans les délais les plus brefs », expliquait alors le ministre.
Mais 18 mois plus tard, au-delà de la campagne de communication, comme d’habitude très bien organisée, le constat sur le terrain et dans les collèges et les lycées de Haute-Garonne est plus qu’alarmant !
Professeurs de langues absents depuis fin janvier et pour lesquels la seule réponse du rectorat est que « le vivier des remplaçants est épuisé » (!), professeurs de mathématiques non remplacés sur une durée de 4 semaines en Terminale S, professeur d’histoire-géographie non remplacé depuis fin février et pour lequel l’inspection d’académie n’est pas sûre de trouver un remplaçant après les vacances de … Printemps, un enseignant d’anglais non remplacé depuis 4 semaines suite à son départ en … congé maternité …
Les exemples se multiplient ainsi de semaines en semaines, illustrant de manière dramatique l’impact des suppressions de postes qui désorganise le fonctionnement des établissements tout au long de l’année.
Le dossier des non remplacements des professeurs est un dossier central dans le bon fonctionnement et de la continuité du service public d’éducation. Et sa correcte gestion ne se mesure pas au taux d’occupation des professeurs remplaçants titulaires mais plutôt au taux de cours non assurés faute de remplaçants ; et ce taux est en constante augmentation !
La revendication des organisations syndicales et de la FCPE peut paraitre basique : des professeurs titulaires pour assurer tous les cours à tous les élèves !
Communiqué de la FCPE 31
