La réserve des Hocklines s’impose face à Castelginest. Photo / CTDR image d’illustrationL’équipe N1 au repos en attendant la dernière journée (24 mars à Lyon), la réserve de Nationale 3 des Hocklines a démontré ses talents ce week-end contre Castelginest (9-0) et Colomiers (7-1)
On attendait beaucoup de la rencontre de Nationale 1 entre les Hocklines et la Rochelle le 3 mars. Le match n’a effectivement pas déçu. Mais, en plein anniversaire (le club fêtait ses 10 ans), les joueurs de John Ostré n’ont pas offert de victoire à un public venu en nombre. Une courte défaite 7-8 d’autant plus regrettable que les toulousains auraient pu tenir le match, s’ils n’en avaient loupé le tournant – une supériorité à 4 contre 2 non mise à profit. « Ce n’est pas un problème d’effectif ou de préparation. C’est mental. Nous ne sommes pas là depuis janvier, » analysait, amer, le gardien Raphaël Vincent. La saison n’est donc pas toute rose : loin d’être acquise, la place en playoff se fragilise à une journée du terme. En attendant le 24 mars contre Lyon, équipe qui voudra se venger de la claque reçue à l’aller (5-1), le club de roller-hockey a malgré tout de quoi célébrer. Ce week-end, ce fut à l’équipe de Nationale 3 de briller par deux fois.
Premier carton le vendredi soir contre Castelginest (9-0). Sans tomber dans un excès de confiance face à une équipe mal-en-point, la N3 a suivi les consignes des coachs Ostré et Bonnegarde (capitaine N1) : « Prendre ce match comme un entraînement et appliquer le jeu » explique le joueur Xavier Genet, remarqué dernièrement en renfort dans l’équipe une. Le gros morceau était pour dimanche, contre Colomiers. Repoussé de longue date, ce derby n’était pas sans enjeu : rien moins que la première place de poule tendait les bras au vainqueur de la rencontre.
L’envie était aussi de se tester entre vieilles connaissances. Colomiers s’est bonifié cette année d’anciens glaceux (Kevin Codevelle) mais aussi de transfuges toulousains dont le gardien Benoît Paiement. L’opposition dans les cages s’annonçait sévère mais ne dura pas. Tandis que le Hocklines Naïm Ababou livrait un match solide, le néo-columérin Paiement sombrait en deuxième période, ses coéquipiers misant par ailleurs sur un jeu trop individuel pour être efficace. Vainqueurs sans appel (7-1), les Hocklines ont sans doute livré un match proche de la référence, révélant un collectif prometteur. Si la première place de poule n’est pas forcément définitive, la N3 des Hocklines semble d’ores et déjà bien placée pour les quarts de finale, début avril. Xavier Genet reste toutefois prudent : « Il nous reste deux matchs (contre Laudun et Canet). Après seulement on y verra plus clair. »
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