LGV : Martin Malvy s’interroge sur « l’interruption totale des financements apportés par Midi-Pyrénées à Tours-Bordeaux »

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«  Il est clair que le Gouvernement a mis les collectivités locales dans une situation impossible. Sur ce point je suis bien entendu d’accord avec le président Camani », commente Martin Malvy.

« Mais le président du Conseil général du Lot-et-Garonne pose en réalité par sa décision la question de la prolongation de la LGV entre Bordeaux et Tours. Il la pose notamment aux collectivités de Midi-Pyrénées qui participent au financement de Tours-Bordeaux pour plus de 200 M€. S’il y a rupture du contrat qui fait de Tours-Toulouse par Bordeaux un tracé unique, pourquoi celles-ci continueraient-elles à payer si déjà des collectivités locales d’Aquitaine engagées sur l’itinéraire font savoir qu’elles se retirent ? »

Et d’ajouter : « Nous sommes en 2012. Les travaux au Sud de Bordeaux ne débuteront qu’en 2017. Mais peut-être faut-il dès maintenant s’interroger sur les modalités de financement qui ont été imposées par le Gouvernement. Celui-ci doit s’expliquer sur les conditions de la poursuite du projet.

Au stade ou nous en sommes, nous pouvons aussi nous interroger sur l’interruption totale des financements apportés par Midi-Pyrénées à Tours-Bordeaux, pour prendre en compte l’intégralité de ce qui a été demandé aux collectivités locales de Midi-Pyrénées sur Toulouse / Sud de Bordeaux. Les montants sont à peu près les mêmes et nous aurions la garantie financière de l’achèvement des travaux, si les collectivités locales dans cinq ans peuvent supporter cette charge.

Nous aurions au moins le temps de voir et, si la réponse est positive, l’assurance d’aller jusqu’au bout », conclut Martin Malvy.