La vice-présidente du Conseil Régional répond aux inquiétudes sur l’éolien

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Jeudi 26 janvier, les associations de défense de l’environnement étaient devant la préfecture pour manifester leur opposition à l’implantation d’éoliennes dans la région. Interrogée par téléphone à ce propos, Françoise Dedieu-Casties, vice-présidente du Conseil Régional, chargée du développement durable, a donné sa réponse face aux arguments des opposants à l’éolien.

Concernant les 3 arguments qui sont la défiguration du paysage, les nuisances sonores et la baisse de la qualité de vie, Françoise Dedieu-Casties donne son opinion. « Le 1e argument est subjectif, il y a des tas d’autres choses qui défigurent le paysage, une éolienne ce n’est pas plus laid qu’une ligne à haute tension. Ce n’est pas ce qui est primordial. Ce qui me préoccupe ce sont les nuisances sonores, je compte proposer à la région de travailler sur ce sujet ».

Il n’y aura pas de baisse de qualité de vie, bien au contraire. « Nous voulons sortir du nucléaire, tout en conservant la qualité de vie, l’éolien fait partie des énergies renouvelables. A long terme la filière deviendra rentable, ça créera des emplois ».

Françoise Dedieu-Casties s’est ensuite exprimé sur les inquiétudes des riverains à propos du Schéma régional Eolien. « C’est normal que les gens manifestent, ils se sentent touchés dans leur for intérieur, ils ne veulent pas que de grands groupes investissent leur territoire. Le schéma régional éolien n’est qu’une étude dressant la liste des sites à fort potentiel de vent, il n’y a pas de projet pour le moment. C’est aux communes de voir à partir de cette étude si l’implantation d’éoliennes est faisable. Ils doivent prendre en compte les contraintes du territoire, les monuments classés… Les gens sont invités à participer aux réunions des collectivités pour donner leurs avis, leurs idées… Il est prévu que nous rencontrions prochainement les associations, ça n’a pas pu se faire jeudi 26 car nous étions en séminaire. Nous serons là pour les écouter, on peut juste faire ça, ce n’est pas nous qui gérons l’exécution du projet. »