Manifestation contre la vivisection à Wilson à 15h

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Manifestation contre la vivisection organisée par le collectif abolitionniste International Campaigns (www.international-campaigns.org) avec l’association toulousaine Animal Amnistie.

Manifestation contre la vivisection organisée par le collectif abolitionniste International Campaigns avec l’association toulousaine Animal Amnistie.

Plusieurs dizaines de personnes, toutes habillées en blanc, resteront silencieuses avec des panneaux dénonçant la cruauté et l’inutilité de la vivisection. Un comptoir avec des informations sur ces pratiques sera installé place Wilson pour sensibiliser l’opinion publique. Des badges, autocollants et tracts y seront distribués. Cette action est menée dans le cadre de la campagne nationale Stop aux Animaux dans les Labos qui consiste notamment à protester pacifiquement dans les grandes agglomérations françaises où de nombreux laboratoires publics et privés pratiquent des expériences sur des animaux (vivisection).

Action déjà réalisée à Montpellier et Marseille, et à venir à Lyon, Bordeaux, Dijon…

Par exemple à Toulouse, on construit actuellement le Cancéropole qui va inclure de nombreuses unités où l’on va pratiquer la vivisection. Il y a aussi le centre de quarantaine pour primates implanté à Baziège (31) Bioprim qui alimente les laboratoires de Toulouse dont l’Inserm en particulier.

Victimes animales : la France, avec près de 500 établissements et laboratoires qui pratiquent la vivisection, est le pays qui détient en Europe le sinistre record en matière d’utilisation d’animaux. En effet, chaque année, plus de 2 millions et demi d’animaux, sans autre statut que celui de matériel de laboratoire alors qu’il s’agit d’êtres sensibles et conscients privés de leurs droits fondamentaux à mener une existence libre de toute utilisation et exploitation par l’homme, sont utilisés et tourmentés de mille façons avant d’être tués dans des laboratoires. Il s’agit majoritairement de rongeurs (souris, rats, cochons d’Inde, hamsters, gerbilles,….), de lapins, de chats, de chiens, de primates, mais aussi d’oiseaux et d’animaux dits de ferme (chiffres en constante progression pour ces deux catégories) ainsi que d’innombrables invertébrés.

Ainsi, en Europe, ce sont, au minimum, plus de 12* millions d’animaux qui souffrent d’expérimentations et tests aussi divers que douloureux, notamment pour la recherche biomédicale, les manipulations génétiques, les tests de toxicité de substances chimiques et cosmétiques, mais aussi la recherche fondamentale et l’enseignement.

Victimes humaines : les effets secondaires des médicaments ont causé le décès de 200 000 personnes dans l’Union Européenne en 2010 (chiffres officiels). Les chercheurs sont de plus en plus nombreux à affirmer que ces recherches et tests sur des animaux vivants peuvent aujourd’hui être réalisés, notamment sur des cellules souches humaines et grâce à tout un panel de méthodes de substitution sans animaux. Les résultats n’en sont que plus fiables. Des associations de scientifiques- chercheurs et médecins – comme Antidote Europe (www.antidote-europe.org) s’opposent à la vivisection pour des raisons de fiabilité scientifique.

Pour rappel, comme tant d’autres médicaments aujourd’hui retirés du marché, le Médiator avait été testé avec succès sur les animaux sans jamais mettre en évidence ses effets secondaires graves voire mortels pour les humains.

Date : samedi 26 novembre 2011 à 15 heures

Lieu : place Wilson (vers la sortie métro Jean Jaurès), Toulouse