Affaire AWF : Martin Malvy ne parlera qu’aux « seuls inspecteurs et magistrats »

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Kader Arif et Martin Malvy au salon de l’agriculture. Photo / CTDR

Vendredi dernier, les policiers spécialisés de la police judiciaire de Toulouse ont perquisitionné l’hôtel de région Midi-Pyrénées dans le cadre de l’enquête ouverte deux jours plus tôt par le parquet de Toulouse pour sur des soupçons de favoritisme dans l’attribution de marchés publics entre la Région Midi-Pyrénées et une société appartenant à des proches parents du secrétaire d’État chargé des Anciens combattants et de la Mémoire Kader Arif. Martin Malvy « souhaite que toute la lumière soit faite », mais ne s’exprimera « dorénavant que dans le cadre de l’enquête ».

 

« Une enquête est en cours que j’aurais moi-même sollicité si le Procureur de la République ne l’avait pas déclenchée et je me félicite qu’il en ait pris l’initiative rapidement. Je souhaite ardemment que toute la lumière soit faite, profondément choqué qu’à partir de documents dont j’avais personnellement donné l’instruction qu’ils soient communiqués à des élus de l’opposition régionale, une campagne de dénigrement ait été engagée sans qu’ils ne demandent à la Région de plus amples informations, ce qui aurait évité beaucoup d’interprétations contestables », écrit Martin Malvy dans un communiqué.

« J’ai chargé Maître Simon Cohen, avocat à la cour d’appel de Toulouse, de défendre les intérêts de la Région, en tant qu’Institution, de l’intégrité de sa gestion, de ses collaborateurs, de l’honneur de son Président et d’engager éventuellement des poursuites judiciaires à la suite d’écrits ou de propos qui pourraient être diffamatoires. Je souhaite le retour au calme et en ce qui me concerne, je ne m’exprimerai dorénavant que dans le cadre de l’enquête et aux seuls inspecteurs et magistrats qui en sont chargés », termine la président du Conseil Régional.

 

Guillaume Truilhé