Centre commercial de Bellefontaine, Jean-Jacques Bolzan écrit à Pierre Cohen

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Depuis le Plan National de Rénovation Urbaine de Jean-Louis Borloo mis en œuvre par l’ANRU, Jean-Jacques Bolzan, Président régional du Parti Radical a constaté « que certains investissements ne font pas ». Le colistier de Jean-Luc Moudenc vient donc d’écrire au maire de Toulouse pour lui demander des précisions sur le nouveau secteur commercial de Bellefontaine engagé en 2004. La lettre ouverte :

 

« Grâce au Plan National de Rénovation Urbaine de Jean-Louis Borloo mis en œuvre par l’ANRU, Toulouse peut, depuis 2004 consacrer plus de 700 millions d’euros à la rénovation urbaine des quartiers de Bagatelle, Reynerie, Bellefontaine et Empalot.

Comme vous le savez, je suis particulièrement attentif à l’impact qu’aura ce très important investissement dans ces quartiers sur l’évolution de leur mixité sociale et fonctionnelle, sur la vie quotidienne de tous ceux qui habitent ou qui voudraient désormais venir vivre en toute fraternité et sécurité dans ces quartiers, ainsi qu’aux retombées qu’ils pourront avoir pour tous les Toulousains et pour le rayonnement de Toulouse.

Je constate aujourd’hui que certains investissements ne font pas, de votre part, l’objet d’un suivi et d’un accompagnement suffisamment attentif.

Il en est ainsi du magnifique nouveau secteur commercial de Bellefontaine né de la restructuration du centre commercial du même nom engagée en 2004.

Je constate avec les habitants et les commerçants que j’y rencontre, la disparition des enseignes que nous avions réussi à y attirer, un fractionnement excessif des locaux commerciaux ainsi qu’une certaine spécialisation de ces commerces qui va très sérieusement compliquer la réalisation des objectifs de mixité sociale.

Je vous demande en conséquence, de porter à la connaissance des commerçants le cahier des charges imposé à la SODES, promoteur de ce secteur commercial, de le faire  respecter et si besoin de le renégocier.

Par ailleurs, les tarifs des baux locatifs seraient devenus excessifs, au gré des relocations des locaux par le promoteur. Je vous demande donc d’exiger de la SODES, qui a été bénéficiaire de ces aides publiques, une justification du niveau de ces baux.

La qualité des commerces, comme celle des écoles, est pour ces quartiers toulousains, un facteur de réintroduction de mixité sociale très important, je vous demande en conséquence de la défendre avec beaucoup plus d’acharnement ; pour ma part j’y veillerai. »