Made in Asia fait la part belle au Vietnam

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Le festival toulousain, qui a pour ambition de faire mieux appréhender la réalité de l’Asie contemporaine au travers de sa scène artistique, met le Vietnam à l’honneur pour sa 7ème édition.

 

De la sculpture à la photo, du cinéma à la musique, du hip-hop à la création contemporaine, Made in Asia nous invite à découvrir le destin hors du commun et le parcours sensible d’artistes français ou vietnamiens nourris d’une double culture, qui font écho à la créativité de la nouvelle génération d’artistes émergents au Vietnam.

Au fil de rencontres inédites, découvertes et créations, le festival se veut le témoignage de l’indissoluble et exceptionnel lien d’amitié qui s’est construit au fil du temps entre nos deux peuples.

 

Jun Nguyen-Hatsushiba, l’artiste en perpétuel voyage

« Je m’attendais à n’exposer qu’une œuvre au départ, pas à avoir toute la fondation écureuil pour moi » explique l’artiste. Pour sa première venue en France, ce dernier a décidé de faire toute une rétrospective de son travail dans l’espace d’art contemporain. Avec comme point de départ la question : « pourquoi les gens ont besoin de se déplacer pour être heureux ? », il tente d’étudier le rapport au voyage à travers le vécu de réfugiés et « à présent de manière plus globale sur tous les voyageurs ». Connu pour ces œuvres comme le film Mémorial Project dans lequel l’artiste avait mis en place une course de cyclos sous marine près de la plage de Nha Trang, il se consacre aujourd’hui à d’autres supports. Actuellement concentré sur le projet « Breathing is free » où il calcule son parcours à travers le monde et espère comptabiliser 12 756,3 km, Jun Nguyen-Hatsushiba, « essaye de mettre en relation ma sensibilité avec celle des lieux, et voir les interactions possibles ».

 

François Nys avec communiqué