« Le bilan de la venue du président de la République à Toulouse est vite fait : il s’est une nouvelle fois livré à un exercice de séduction du patronat » peut-on lire dans un communiqué du Président de la Coordination nationale du Front de gauche, Christian Picquet.
« Sous prétexte de ‘simplification’ administrative, de ‘coopération’ pour l’emploi, de réduction des ‘coûts fixes’ des entreprises, il s’est engagé à de nouveaux cadeaux aux milieux d’affaire qui n’auront aucun effet sur l’emploi et l’investissement » écrit Christian Picquet.
« Dans une région comme Midi-Pyrénées, lourdement affectée par les fermetures d’entreprises et les plans de licenciements, cette politique a quelque chose d’indécent. Ce n’est pas la lourdeur prétendue des charges qui a conduit à la destruction de tant d’emplois à Molex, à Sanofi et tout récemment à Alcatel-Lucent ou à EADS. Ce sont les logiques financières déployées au profit d’une poignée d’actionnaires cupides ».
« S’il est un engagement qu’aurait dû prendre François Hollande, c’est bien celui d’interdire les suppressions d’emplois à visée boursière et d’empêcher les plans qui menacent aujourd’hui des industries stratégiques de notre région » termine le conseiller régional Front de gauche.
Communiqué de presse
