La direction de l’entreprise pharmaceutique Sanofi a annoncé jeudi qu’elle comptait réorganiser ses activités. Pour les employés, au nombre de 28 000 sur toute la France, et de 600 à Toulouse, c’est une épée de Damoclès au-dessus de leurs emplois.
« Réorganisation des activités » les termes sont vagues, mais néanmoins inquiétants, même si le président de Sanofi France, Christian Lajoux a précisé qu’aucune fermeture de centre n’était prévue pour l’instant.
« On sait d’expérience que toute annonce de réorganisation sous-entend, hélas, des menaces sur l’emploi. J’ai donc immédiatement, après avoir pris connaissance de la déclaration de Christian Lajoux, appeler son attention sur le site de Toulouse et l’importance qu’il revêt pour l’avenir de l’Oncopôle, dont il est l’un des indiscutables atouts » a déclaré le président de région Midi-Pyrénées, Martin Malvy.
Pierre Cohen, maire de Toulouse a affirmé ce matin son « incompréhension totale » face à la décision du groupe Sanofi, « d’autant qu’il y a 9 mois je visitais une extension du site ».
