INFOSUP : « la vision des élèves est moins floue »

308

Depuis hier et jusqu’à samedi, la 28ème édition du salon INFOSUP a ouvert ses portes au parc des expositions de Toulouse. L’occasion pour les lycéens de se renseigner sur les différents parcours qui s’offrent à eux et aux écoles de promouvoir leurs enseignements. 50 000 jeunes sont attendus sur le salon qui est désormais obligatoire.

 

« C’est toujours un plaisir pour la région et ces 110 000 lycéen de voir des événements comme celui-ci s’organiser » se réjouit Nadia Pellefigue, vice-présidente de la région Midi-Pyrénées. « Nous pouvons voir à travers ce salon tout ce que la région propose de mieux en matière de formation supérieure, et on peut dire qu’il y a du choix, dans tout les secteurs » continue-t-elle. La Vice-présidente de la Région Midi-Pyrénées en charge de l’Enseignement supérieur souligne que de nombreux secteurs tels que l’agriculture ou l’hôtellerie, peu prisés par le grand public, « sont plus porteurs qu’il puisse y paraître. Egalement en charge de l’Egalité femme-homme, Nadia Pellefigue rappelle que tous ces métiers sont unisexes et que les clichés doivent être « abolis ».

Du côté des exposants, la satisfaction est également au rendez-vous. « On remarque que malgré le fait que se soit obligatoire, de moins en moins de jeunes trainent, et de plus en plus viennent se renseigner » explique un responsable de la LMDE. « Le seul regret est que l’on a pas un stand trois fois plus grand pour pouvoir pleinement aider tout le monde ». « C’est agréable que les jeunes viennent en demi-journées, nous avons moins de monde et donc plus de temps à consacrer à chaque élève » explique Olivier Vergé de l’Université Toulouse II-Le Mirail. « Les jeunes paraissent plus précis dans leur demande, ils savent ce que nous proposons et veulent surtout des détails précis sur les programmes  » témoigne de son côté Sébastien Roy, enseignant à science Po Toulouse. «  Il est vrai qu’ils savent plus où ils veulent aller, mais ils ne sont pas toujours conscients des moyens à mettre en œuvre pour y arriver », précise Philippe Coste, responsable des partenariats industriels, EPITECH. « Pour notre cas, ils choisissent les nouvelles technologies sans savoir que la quantité de travail derrière peut être très importante, et notre travail repose plus là-dessus. Mais oui, par rapport aux années précédentes, la vision des élèves est mois floue  » continue-t-il.

 

Article de François Nys