Antoine Maurice, candidat EELV à la mairie de Toulouse a évoqué mardi dernier, en compagnie de son équipe de campagne, le futur du quartier Matabiau. Alors que de nombreux projets sont imaginés, les Verts toulousains veulent transformer cette zone en « deuxième cœur de la ville ».
« C’est l’un des plus grands projets sur lequel il faudra débattre dans les années à venir » introduit Antoine Maurice, candidat EELV à la mairie de Toulouse. « Ce projet doit pouvoir réconcilier l’eau et le rail, afin d’enterrer la hache de guerre entre VNF et RFF ». C’est donc dans un objectif de « coudre et non découdre » qu’il envisage le futur de la gare SNCF en la repensant sur un aspect « compact et fonctionnel ». Opposés à tout projet visant à transformer la zone en quartier d’affaires, les écologistes toulousains préfèrent « augmenter les habitations de manière douce et rompre la coupure actuelle entre les quartiers situés de part et d’autre de ‘cet axe du rail’». Le candidat rajoute que « cet endroit a le potentiel pour devenir un nouveau cœur de la ville ». Ainsi, c’est en proposant la reconstruction de la place devant la gare, en imaginant de plus grands espaces de vie et de jardins, le tout en écoconstruction, que les Verts pensent la nouvelle gare.
« Il y a aussi le souci du trafic et nous en sommes conscients ». Cet objectif de piétonniser la gare est aussi présent, tout comme les enjeux que ça représente. « Nous ne voulons pas déplacer le trafic, mais le remplacer par les transports en commun, en faisant de cet endroit un nœud pour la ville, reliant train, bus, métro et navettes départementales ». Le canal n’est pas oublié et même l’idée d’utiliser ce dernier afin de permettre le transport de marchandises est dans l’esprit des politiques, même si « l’espace nécessaire pour construire un port reste problématique ».
Ces pistes de réflexion sont « ouvertes, car nous ne proposons pas de solution clef en main » précisent les Verts qui ne veulent « pas faire sur ce projet du marketing territorial, en développant le lieu simplement pour qu’il soit recensé au niveau national. C’est avant tout au Toulousains qu’il doit profiter le plus » terminent les écologistes de la ville rose.
Article de François Nys
