Avec Cookening, allez manger chez l’habitant

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Lancé le 22 mai, le site Cookening met en relation hôtes et voyageurs qui souhaitent se rencontrer autour d’un repas. L’un des cofondateurs de ce projet, Cédric Giorgi, Toulousain de naissance et Parisien d’adoption revient sur l’histoire et le concept du site.

 

Toulouse Infos : Avant de nous présenter Cookening, comment vous êtes-vous retrouvé dans ce projet ?

Cédric Giorgi : Je suis Toulousain et j’ai commencé après mes études à travailler pour Groojet qui a lançé par la suite scoopit. J’ai fait beaucoup de choses comme un blog sur l’univers du marketing et de nombreuses autres participations. C’est en mai 2012 que j’ai eu l’idée de Cookening et j’ai travaillé dessus avec deux collaborateurs avant qu’il soit accessible au public à partir de mai 2013. Mon idée est venue en regardant le concept des tables d’hôtes et un site américain qui s’appelle Airbnb.

T.I : Alors que propose Cookening ?

C.G : Le principe est simple, proposer de créer des rencontres qui ne se feraient pas de manière normale. Sur le site, vous pouvez vous inscrire comme hôte ou invité, et vous allez visiter les tables disponibles dans votre région ou celles de la ville que vous visitez actuellement si vous faites du tourisme. Le principe est ainsi de permettre aux passionnées de cuisine de pouvoir expérimenter leurs plats auprès d’hôtes, mais aussi de faire de nouvelles rencontres. Il est vrai qu’au départ nous avions beaucoup communiqué sur le fait d’aller manger chez l’habitant lors de voyage, mais on peut aussi le faire dans la ville où l’on vit, et c’est sur quoi nous axons notre communication à l’heure actuelle. Pour ce qui est des pays, le site à été lancé en français et en anglais et compte de nombreuses tables à travers différents pays d’Europe.

T.I : Les gens ne risquent pas de faire l’amalgame avec les restaurants clandestins ?

C.G : Ce n’est pas le cas, et les amis cuisiniers qui connaissent notre service ne le voient pas ainsi. Nous cherchons à faire en sorte de créer des rencontres entres les gens, pas de développer un système de restauration en parallèle des tables d’hôtes ou des restaurants. Les repas sont certes payant, mais juste pour que les hôtes puissent rembourser leur frais, et non dans un objectif de bénéfice. À ce niveau, nous garantissons les transactions financières afin que les hôtes comme les visiteurs se sentent en confiance. Après, s’il y a un bénéfice pour l’hôte, il le déclare et payera une taxe dessus. Le but étant vraiment de proposer des rencontres, permettre aux passionnés de cuisine de partager leurs passions, et de faire des rencontres humaines.

T.I : Et pour le futur ?

C.G : Nous avons à l’heure actuelle 3 000 membres et nous comptons grandir progressivement, mais de manière solide. Ce n’est pas un objectif de développement et de profits rapide, c’est un programme à long terme.

 

Article de François Nys