Toulouse se réveille trop tard face à Brive

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Abonnés aux remontés de dernières minutes cette saison, le stade n’a jamais pu revenir sur Brive (25-13). L’apathie des cadres toulousains et le carton jaune de Dusautoir se sont révélés comme des handicaps insurmontables malgré l’essai d’Huget en seconde période. Résultat, Toulouse perd son leadership en Corrèze.

 

Embarqués dans une remontée fantastique en terre corrézienne, le stade a flanché dans cette nouvelle couse à handicap. Cette saison, les rouge et noir éprouvent des difficultés à débuter leurs matchs et leurs come-back face aux Saracens et Toulon ne peuvent pas toujours se reproduire. D’abord dominés dans les impacts, les toulousains ont subi la loi des avants brivistes avec à la clé un essai du talonneur Ribes dès la 2ème minute. Au tempo de ses gros, Germain, le buteur prêté par le Racing métro, a fait lever à plusieurs reprises un stade Amédé Domenech plein comme un œuf. Pourtant, Noves a construit un groupe solide avec la présence de Dusautoir et de Picamoles, officiellement indisponibles pour le XV de France mais bien présents pour essayer de peser sur le collectif corrézien. Dans le sillage de leur troisième centre Koyamaibole, les brivistes font des dégats dans la défense toulousaine. Albacete, Tekori, Jonhston se retrouvent sur le reculoir et subissent les coups de butoir de l’armada fidjienne briviste. Face à cet engagement, les stadistes tentent de redistribuer les cartes en changeant leur première ligne, mais Montes, Ferreira et Tolofua ne feront pas mieux. Symbole de cette impuissance, le carton jaune infligé à « captain » Dusautoir après qu’Huget ait vainement tenté de réveiller ses partenaires.

 

Le stade en goguette

Alors que les internationaux seront en plein test matchs, le stade se rendra la semaine prochaine à Hong-Kong pour livrer une master class face au Racing Métro. Un match amical et un voyage lointain que Noves aurait aimé aborder en tout quiétude en obtenant un meilleur résultat à Brive. Au contraire, les internationaux comme l’ensemble du groupe ont paru apathiques et peu concernés par ce déplacement en Corréze, étonnant avant cette longue phase de doublons.

 

Article de Pierre Jean Gonzalez