Prison Saint Michel : la mairie récupère le Castelet, la zone en étoile est toujours en vente

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Depuis 2009, la prison Saint Michel est vidée de ces détenus. Après plusieurs rebondissements, le maire et le préfet ont signé hier un bail transférant la gestion du Castelet à la ville de Toulouse. La zone en étoile est toujours en vente.

 

En 2010, l’état prévoyait de détruire la Prison Saint-Michel. Une décision révisée suite à une pétition qui a rassemblé à l’époque 17 000 signataires. Depuis, la mairie de Toulouse cherchait un accord avec l’Etat pour récupérer la bâtisse. Découpée en deux parties, la mairie vient de signer un bail emphytéotique de 99 ans lui transférant la gestion du Castelet (zone d’entrée de la prison avec les bureaux, l’ancienne cuisine et le service administratif), le bâtiment en étoile qui contient les cellules est lui, « toujours en vente » précise Henri-Michel Comet, Préfet de la Haute-Garonne.

Cet accord avec l’Etat va permettre à la ville de Toulouse de rénover la zone « afin qu’elle réponde à 2 missions : profiter à la vie du quartier et qu’il ait une fonctionne de mémoire » précise Pierre Cohen. «  La rénovation coutera entre trois et quatre millions d’euros », révèle ce dernier qui se donne « le temps de bien faire les choses » avant de parler d’ouverture.

 

La zone en étoile en suspend

«  La zone en étoile est toujours en vente, et nous avons de nombreuses discussions afin d’étudier les différentes possibilités qui s’offrent à nous », explique le préfet. « Je pense qu’un projet d’école dans cette zone serait une idée intéressante, elle serait complémentaire avec les autres centres de connaissances du quartier » réfléchit à voix haute Pierre Cohen. « Mais pour le moment, nous allons concentrer nos efforts sur le Castelet, qui représente déjà un grand investissement en temps et en argent. Je suis conscient que nous ne pouvons pas dépenser à l’infini et c’est pour cela que nous en discutons toujours avec le préfet  » rajoute-t-il. Pour ce qui est de l’avenir des deux hectares de la zone étoile, la seule certitude est « que ça ne deviendra pas des logements » terminent le maire et le préfet.

 

Article de François Nys