Municipales 2014 : les socialistes toulousains entrent en campagne

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A un peu plus de 6 mois du premier tour de des élections municipales, le parti socialiste lance officiellement sa campagne. Site internet, vidéo promotionnelle, tractage sur les marchés et porte à porte, la machine socialiste toulousaine est sur le pont en attendant l’officialisation de leur candidat.

 

Après Christine de Veyrac, Jean Luc Moudenc et Serge Laroze, c’est au tour…du parti socialiste d’entrer de plein pieds dans la campagne des municipales. En effet, contrairement à ses adversaires, le PS local n’a officiellement pas encore de candidat même si en réalité tout est joué. « Le dépôt des candidatures concernant la tête de liste toulousaine se termine le 23 septembre et pour l’instant nous avons un candidat en la personne de Pierre Cohen » explique le 1er secrétaire fédéral du Parti socialiste de Haute-Garonne Joël Bouche. Sans tête de liste officielle, c’est donc le Parti socialiste qui lance les hostilités avec une grande campagne de porte à porte qui a débuté ce jeudi. « C’est une opération unique en son genre » note l’ancien directeur de campagne de Pierre Cohen, François Briançon, qui estime que « le temps du bilan est arrivé ». Cette opération d’envergure, rendue possible par les 1000 militants socialistes de Toulouse, doit toucher environ 50 000 toulousains et sera accompagnée d’autres initiatives. « Nous avons édité deux livrets : un de 28 pages pour le porte à porte et un plus légers pour distribuer sur les marchés » détaille Emmanuel Auger, coordinateur du Comité de Ville du PS. Complété par le lancement d’un site internet ainsi que d’un film de campagne, le dispositif s’élève à un peu plus de 40 000 euros, « qui seront inscrits sur les comptes de campagne » indique François Briançon.

Avec comme slogan « Nous avons mis Toulouse en marche », le PS espèrent donc démontrer le « dynamisme » de la municipalité en attendant le 10 octobre, date officielle de l’entrée en campagne de Pierre Cohen (date du premier tour des primaires locales).

 

Et les alliés dans tout ça ?

Unie ou quasiment en 2008 (sans LCR et LO), la gauche toulousaine s’avance en ordre dispersée en vue du scrutin de mars prochain. « Nous regrettons la décision des Verts de faire une liste autonome » confie Joël Bouche. « D’autant plus que nous ne comprenons pas pourquoi » rajoute François Briançon qui rappelle le PS et les Verts « partagent le même bilan ».  « 99% des délibérations au conseil municipal ont été votées par les Verts, on ne part pas en autonomie pour une histoire de parc des expositions (les Verts ne trouvent pas ce projet prioritaire) peste le président du groupe socialiste à la mairie de Toulouse qui laisse la porte ouverte à de nouvelles discutions.

Pour les autres, les négociations avec le parti communiste sont « en bonnes voies » estime le 1er secrétaire fédéral du Parti socialiste de Haute-Garonne. Quant au Front de gauche, « ils n’ont pas la même position politique que nous, nous n’allons pas courir après des gens qui passent leur temps à nous critiquer » termine Joël Bouche.

 

Article de Guillaume Truilhé