Municipales 2014 : « Toulouse doit être gérée avec l’affect d’un village de province »

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À 6 mois des élections municipales, les élus du Groupe Démocrates et Républicain de la mairie de Toulouse ont fait leur rentrée politique ce mercredi. L’occasion de revenir sur leurs cinq années de mandat et sur les ambitions personnelles des cinq membres du groupe des « non-inscrits ».

 

« Regrouper des personnes d’horizons divergents, mais dans un but commun ». C’est en ces termes que le président départemental du MoDem Jean-Luc Lagleize explique la création de ce groupe en mars 2009. Composé de l’ex socialiste ayant rejoint Jean Luc Moudenc en 2008 Yvette Benayoun-Nakache, de l’ancienne Verte Marie-Françoise Mendez et des membres du MoDem Malika Aradj, Jean-Luc Forget et Jean-Luc Lagleize, ce groupe « n’est pas dans l’opposition » et revendique représenter « une minorité constructive ». « Nous avons essayé de proposer des idées constructives pour la ville, et certaines sont actuellement en place » souligne Malika Aradj qui laisse le soin à ses collègues de développer. « La mise en place d’un droit de préemption municipal des fonds de commerce vacants, l’adoption du principe du vote des étrangers aux élections locales ou encore la diffusion des conseils municipaux sur le web ? C’est nous » expliquent les membres du groupe qui regrettent toutefois que « le projet sur les nuisances sonores de nuit n’ait pas avancé ».

« Nous sommes heureux de pouvoir tracer une autre manière de faire de la politique locale » explique Jean-Luc Forget. « Mais les gens cherchent constamment à nous mettre dans des cases, c’est frustrant et douloureux » rajoute ce dernier. « Toulouse est certes une métropole, mais elle doit être gérée avec l’affect d’un village de province » complète Yvette Benayoun-Nakache que veut « tirer les Toulousains vers le haut et leur redonner envie de s’intéresser à la politique ».

 

5 ans, et maintenant ?

« L’idée d’une liste n’est pas exclue, mais pour ce qui est des alliances, nous avons encore quelques semaines pour se décider », expliquent à tour de rôle les membres du groupe. « Pour ma part, je vais prendre une pause dans la politique » précise Marie-Françoise Mendez imitée par Jean Luc Forget qui devrait faire l’impasse sur les municipales de mars prochain. Pour les autres, aucun choix précis n’est fait. «  La seule chose que nous pouvons annoncer avec certitude, c’est qu’aucun de nous ne sera dans la même liste qu’un membre FN, et nous ne ferons aucune alliance avec la liste FN » explique Malika Aradj.

 

Article de François Nys et Guillaume Truilhé