Marie Dequé : « J’ai l’envie et le dynamisme nécessaire pour faire campagne »

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Depuis vendredi 18h, la liste des candidats UMP à une place sur la liste menée par Jean Luc Moudenc pour les prochaines élections municipales est officielle. 32 noms, 14 femmes et 18 hommes parmi lesquels figure Marie Dequé. Entretien avec la présidente du groupe d’opposition municipale Toulouse Métropole d’Europe qui s’est ralliée à Jean Luc Moudenc en avril dernier.

 

Toulouse Infos : Pourquoi avoir présenté votre candidature ?

Marie Dequé : J’ai l’envie et le dynamisme nécessaire pour faire campagne. Je suis une guerrière, j’interviens beaucoup et je peux apporter mon expérience et mon expertise que ce soit dans mon domaine de prédilection qui est la culture mais également sur beaucoup d’autres sujets. Enfin, je pense qu’il y a une fenêtre de tir possible pour l’emporter en mars prochain et je veux apporter ma pierre à cette victoire qui nous tend les bras.

TI : Vous n’avez pas peur que la scission de 2010 ne vous soit préjudiciable ?

MD : Les militants voteront et feront leur choix, mais je pense être un atout sur des sujets complexes comme la culture par exemple. J’ai un historique, une expérience, une connaissance des différents acteurs… Je vous fais d’ailleurs remarquer que dans le hors série culture que Pierre Cohen vient de sortir, 85% des réalisations sont à mettre au crédit de la municipalité précédente dont j’étais en charge de la culture. Et puis, je n’étais pas la seule en 2010 à penser qu’il y avait d’autres alternatives à Jean Luc Moudenc, mais je n’ai jamais dit qu’il fallait y aller sans lui. Aujourd’hui je me suis expliquée franchement avec lui et le problème est réglé.

TI : Quel que soit l’issue du vote, vous soutiendrez Jean Luc Moudenc ?

MD : Nous avons déclaré que nous soutiendrons Jean Luc Moudenc et c’est ce que nous ferons. Si on veut que cette ville rebascule, il faut y aller.

TI : Comment vous voyez cette campagne, quels seront les thèmes forts ?

MD : La culture, les transports et la sécurité seront sans doute les trois thèmes forts. Pour parler de celui qui me concerne le plus, il faut reconnaître les choses faites par la municipalité, notamment dans le domaine scolaire, mais il faut également rappeler que nous avions amené Toulouse en finale pour devenir Capitale européenne de la culture et que le maire sortant à perdu. J’avoue que certains critères étaient contre nous mais ce genre de candidature nécessite du lobbying, du réseau, des connaissances et des compétences que n’avaient pas Pierre Cohen.

TI : Quelle est la plus grande menace pour la liste de Jean Luc Moudenc : Christine de Veyrac ou le FN ?

MD : Je ne vois pas Christine de Veyrac comme une menace. Je suis moi-même originaire du centre et je pense que quand on véhicule des valeurs communes, il faut faire preuve de responsabilité et se ranger derrière la meilleure configuration pour gagner. Et à Toulouse, c’est Jean Luc Moudenc. Concernant le FN, en effet cela posera un problème s’il est à plus de 10% mais on n’y est pas et je n’y crois pas.

 

Propos recueillis par Guillaume Truilhé