Top 14 : Le stade toulousain fanny à Montpellier

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Défait logiquement (25-0) à Montpellier, le stade toulousain n’a pas trouvé la clé pour résoudre des problèmes récurrents depuis le début de saison en mêlée et dans le jeu au sol. Les  héraultais, dans le sillage de Trinh Duc et de  Pélissié, engrangent le bonus offensif et signent une troisième victoire de rang en une semaine.

 

 

Pendant un temps, on a pu croire que les hommes de Guy Noves allaient pouvoir répondre à l’intensité mise en œuvre par les montpelliérains. Autour des rucks, Tekori, Dusautoir et Nyanga ont fait jeu égal jusqu’au chef d’œuvre de Pélissié. Trinh Duc, à l’image de son pack, prenait l’axe pour monopoliser trois toulousains, Pélissié au relais feintait la passe et mettait le turbo pour passer en revue la ligne de trois quart stadiste. Incapable de réagir, les rouge et noir versent dans l’approximation et perdent leur sérénité. Fritz prend un jaune pour un uppercut sur Ouedraogo et à 14, les toulousains bafouillent leur rugby. Le duo Huget/Médard se troue et offre à Trinh Duc un essai casquette. Blessé par sa non convocation par Philipe Saint-André, l’ouvreur du MRH survole les débats et se retrouve dans le coup final pour offrir au nouvel entrant Sicart l’essai du bonus .

 

Une semaine compliquée

Pour son troisième match de la semaine, le stade ne peut se cacher derrière le jeu des  impasses, bien au contraire. Avec Mc Alister, Dusautoir, Picamoles, Médard et Huget, les cadres toulousains  étaient quasiment tous là mais n’ont pas su insuffler le vent de la révolte. Le stade boucle sa semaine marathon comme elle l’avait commencée à Clermont, sur les jantes.  A l’image de Médard, qui a joué ces trois rencontres,  le groupe a du mal à enchainer les performances et les progrès entrevus face au Racing n’ont pas porté leurs fruits. Pour l’heure, Toulouse joue trop par à-coups, par bribes, et ne retrouve pas le fil de la continuité. Une remise en question est donc souhaitable avant la venue de Biarritz, le candidat idéal pour remettre les rouge et noir en état de marche.

Article de Pierre-Jean Gonzalez