Label cool de source : pour une pratique sécuritaire de la rivière

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Le Comité Régional Midi-Pyrénées de Canoë-Kayak, présidé par Jean Bentaberry, lance cette année sa 4ème campagne Cool de source, label qui garantie la sécurité de la pratique pour les clubs de la région qui l’ont obtenu. En partenariat avec la région Midi-Pyrénées et l’Agence de l’eau Adour-Garonne, cette démarche intervient alors que les dernières intempéries ont augmenté la dangerosité des rivières, et où sa navigation nécessite un encadrement par des professionnels.

 

Le label Cool de source, créé en 2010 par le Comité Régional de Canoë-Kayak (CRMPCK), et soutenu par la région, a pour objectif de valoriser les structures proposant une activité de Canoë-Kayak qui adhèrent à une pratique responsable, associant sécurité, qualité de l’accueil et préservation de l’environnement. « Le CRMPCK, c’est 2000 km de rivières, plus de 80% des eaux navigables, 130 sites et 300 000 pratiquants annuel » déclare Jean Bentaberry, président du Comité. « Le label cool de source permet de garantir une qualité qui porte sur la sécurité des pratiques, la formation cadre, les conditions d’accueil des structures et la qualité des prestations » complète-t-il. Une initiative qui porte la volonté « de travailler avec différents acteurs sur le territoire pour s’engager dans une action concrète » a-t-il rappelé, défendant le lien qui existe entre l’espace aquatique et son environnement. Laurent Bergeot, directeur de l’Agence de l’eau Ardour Garonne a affirmé son soutien à cette démarche, saluant « la motivation de professionnels sérieux ». « Ils sont des acteurs vecteurs d’informations et de sensibilisation du grand public pour diffuser les valeurs du sport, de l’environnement et de la biodiversité » a t-il exprimé.

 

Une campagne qui appelle également à la prudence

« Il faut respecter l’hospitalité de la rivière » a mis en garde Jean Bentaberry, rappelant ainsi que les dernières intempéries ont rendu plus dangereuses les rivières. « Cool de source n’a pas eu de structures dévastées, mais il faut s’adapter, et il est nécessaire que la navigation soit encadrée par des professionnels breveté d’Etat » a t-il expliqué. Malgré un taux d’accidentologie bas dans le cadre d’une pratique très encadré, la rivière « doit se connaître », « se maîtriser ». Il faut donc privilégier « des structures qui donnent les moyens de garantir une certaine sécurité ».

 

Article de Marine Astor