De la Caravelle à l’A350, l’histoire de l’aéronautique s’expose cour Henry IV du Capitole

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Depuis le 9 juillet et jusqu’au 30 septembre, la cour Henry IV du Capitole accueille l’exposition « Passion aéronautique ». Toulousains et touristes sont invités à pénétrer dans la carlingue d’un long-courrier pour venir découvrir l’histoire des plus grands avions qui ont marqué cette industrie, mais aussi les métiers et formations qui entourent la filière.

 

Après le succès du premier vol de l’A350 d’Airbus en juin dernier, l’exposition « Passion aéronautique » est l’occasion de retracer les moments qui ont marqué la progression de la filière dans la métropole. Une manifestation qui fait écho « au succès récent d’Airbus » a déclaré Pierre Cohen lors de l’inauguration. En présence de Patrick Piedrafita, Président de Airbus Opérations SAS, ce dernier a expliqué avoir « vibré lorsque l’A350 a décollé pour la première fois », rappelant par la même « le bonheur d’avoir cet industrie ici à Toulouse ».

Emmanuelle Sapet, scénographe de l’exposition pour la mairie de Toulouse, a travaillé en partenariat avec Airbus, pour « montrer le rayonnement et le poids de l’aéronautique dans la métropole ».

L’exposition, qui durera jusqu’au 30 septembre, se déroule en trois temps. Une première partie historique, qui évoque les avions « phares » d’airbus, une deuxième axée sur la formation et l’industrie et une dernière qui établit un focus sur l’A350, dernier exploit technologique de l’aéronautique. « On a voulu rester succinct, mais mettre en avant la diversité des métiers, le potentiel de cette industrie et le poids de la filière dans l’économie de la ville » a expliqué Emmanuelle Sapet.

 

De la Caravelle à l’A350, les succès d’Airbus

Sous forme de frise chronologique, de la Caravelle, produite en 1955, à l’A350, qui a connu son premier décollage en juin 2013, l’exposition raconte l’histoire de ces avions qui ont marqué l’industrie aéronautique. Grâce au travail en commun avec Airbus, les vidéos de l’assemblage des pièces et du premier vol de chacun des appareils sont mises à disposition. On retrouve le célèbre Concorde et ses 2145 km/h, l’A300B1, premier long courrier à venir concurrencer les américains qui dominent le marché. Ce sera également l’occasion de découvrir l’A340, construit en 1991, qui a comptabilise deux records (vitesse et distance) à son palmarès. L’A330, long courrier, montre la volonté d’airbus de remettre en cause le monopole de Boeing sur les grandes distances. Enfin l’exposition termine avec les 221 tonnes de l’A350, l’avion commercial le plus avancé technologiquement et qui permet une réduction de 25% de sa consommation en carburant par rapport au Boeing 777. L’occasion pour les amateurs, curieux ou initiés de faire un bond hors du temps, où les progrès de la technologie n’ont plus de limites.

 

Article Marine Astor