En juillet, Skertzò métamorphose la place du Capitole

532

Ce mercredi soir et pendant tout le mois de juillet, Skertzò métamorphosera l’hôtel de ville et la place du Capitole à l’aide de projections monumentales. Avec « Horizontales, une odyssée », le Capitole prend des airs de théâtre et se révèle de manière inédite, créant un effet cinémascope saisissant pour raconter une nouvelle histoire de Toulouse.

 

« On cherche à susciter la curiosité, raconter des histoires, renouveler le regard, partager l’émerveillement, faire naître le désir et laisser une trace dans la mémoire des villes », expliquent Jean-Michel Quesne et Hélène Richard, les deux concepteurs de Skertzò.

Atypiques, les créations du groupe sont toujours un mélange d’imagination, de poésie et de haute technologie. Pour le spectacle visuel et sonore de cet été, les ingrédients seront les mêmes que pour les projections de l’an dernier, qui avait réuni 60 000 spectateurs.

« Dans la nuit toulousaine, la longue façade du Capitole, toute de pierres et de briques, s’étire et plonge dans la nuit se couvrant d’un manteau d’étoiles », évoque Skertzò.

Ces maîtres du trompe l’œil ont créé pour l’occasion une fresque animée, lumineuse et onirique, qui montera à l’assaut du Capitole, la nuit tombée.

Intitulée « Horizontales, une odyssée », il s’agira d’une pluie d’images animées en version panoramique autour du thème de l’eau et qui sera projetée sur la façade du plus emblématique édifice de Toulouse.

Grandioses projections

« Il s’agit de réinventer, recréer, restituer avec rigueur, fantaisie, inventivité », raconte Skertzò. Pour cette création, conçue spécialement pour la ville rose, mêlant lumières et mouvements, le groupe utilisera une dizaine de vidéoprojecteurs pour transformer et animer la totalité de la façade du Capitole.

« La technique audiovisuelle permet de projeter des images géantes sur des façades. L’image est une écriture spécifique qui suscite l’émotion ou invente de nouveaux mondes », détaille le duo concepteur. Pendant la représentation quotidienne qui dure un peu moins de 15 minutes, la place sera plongée dans le noir et seule la vidéo diffusée avec les puissants vidéoprojecteurs viendra l’éclairer.

Ainsi, dès la tombée de la nuit et durant douze soirées, l’hôtel de ville se révélera de manière inédite pour raconter une nouvelle histoire de Toulouse et de son fleuve.

 

Article d’Alexandre Blenzar