Biz’art populaire: Une exposition photos à ciel ouvert

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Du 6 septembre au 16 octobre, l’association Biz’art populaire organise une exposition photos en plein air au Jardin Raymond VI. Shoji Ueda, Frank Horvat, Jean-Baptiste Huynh et Isabel Munoz, prêtent leur regard pour évoquer l’Elégance.

 

L’association Biz’art populaire met en place pour la 11ème année consécutive une exposition à ciel ouvert. Pour l’occasion, ce sont les murs du jardin Raymonds VI qui porteront les photographies des artistes. Prune Bérest, à l’origine de cette initiative, a choisi cette année de symboliser l’Elégance. « J’avais très envie d’exposer Shoji Ueda, j’ai donc imaginé un thème pour lui » explique t-elle. Dans la photographie depuis 25 ans, c’est en 2002 qu’elle décide de « démocratiser » cet art. « La photo est un art visuel à faire partager au plus grand nombre » défend t-elle. Le choix de voir exposer ces œuvres dans des jardins publics, c’est pour Prune Bérest « une belle rencontre, destinée à tout le monde et où la photographie peut se faire entendre ». Cette année, les initiés et les amateurs pourront admirer le « raffinement » et « l’élégance » du travail de Shoji Ueda, qui a inspiré cette rétrospective. Les portraits de Jean-Baptiste Huynh, dont « l’expression des personnage est d’une rare pureté », ainsi que la finesse des photos d’Isabel Munoz, révélant « un rapport au langage corporel fascinant », seront présents. On retrouvera également « une série un peu surprise, en hommage à Alfred Hitchcock » avec Frank Horvat, photographe de renom dans le domaine de la mode.

 

Une exposition hors du commun

Mais cette année ne sera pas comme les autres. Prune Bérest a voulu encore se démarquer. Après « avoir eu l’idée de l’exposition à ciel ouvert », c’est sur le support photo exploité, que l’originalité va trouver sa source. « J’avais conscience de ne pas rendre hommage à la photo en la représentant sur des bâches » explique t-elle. C’est donc du papier photo agrandi, collé sur du Dibon (feuille d’allu) qui sera utilisé. « C’est un côté assez extraordinaire, dans le sens pas commun » confie Prune Bérest, qui assure une exposition « magistrale et magique ».

 

Article de Marine Astor