A Toulouse, le Parti de Gauche « a pour vocation de se présenter, mais aussi de gagner »

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Après les Verts la semaine dernière, c’est au tour du Parti de Gauche d’officialiser la création d’une liste autonome en vu des élections municipales de mars 2014. Annoncé par Jean Luc Mélenchon le 24 février dernier, cette liste se veut ouverte aux autres tendances de la gauche.

 

« Nous avons vocation non seulement à nous présenter, mais aussi à gagner, gérer, transformer et gouverner cette ville » clame Jean-Christophe Sellin, élu du Parti de Gauche à la mairie de Toulouse. Après les Verts la semaine passée, le Parti de Gauche s’émancipe à son tour de la majorité de Pierre Cohen et fait le pari de l’autonomie. « Il existe une forte demande politique en faveur d’une liste du Front de Gauche aux municipales. Il paraît impensable qu’un groupe atteignant un score de 16% aux présidentielles ne soit pas représenté lors de ces élections locales » explique l’élu.

Le parti entend s’opposer « aux politiques d’austérité menées par le gouvernement Ayrault dans la droite lignée de ceux qui le précèdent » déclare Myriam Martin, porte-parole du parti. Celui-ci construit son programme de campagne sur deux mots d’ordre : Egalité et Ecologie. « Nous sommes en faveur d’une gratuité totale des transports publics sur Toulouse pour répondre à des besoins écologiques. Cela entrainera des répercussions économiques positives sur l ‘ensemble des commerces de la ville » explique Jean-Christophe Sellin. Il avoue par ailleurs que le programme n’est pas définitivement fixé et qu’il pourrait s’enrichir avec la venue d’autres courants politiques.

 

Les portes grandes ouvertes aux autres tendances de la gauche

La liste présentée par le Parti de Gauche se veut ouverte aux autres composantes. « On ne désespère pas que le PC vienne nous rejoindre, tous comme le NPA ou Europe Ecologie les verts » explique Jean-Christophe Sellin. S’agissant de ce dernier groupe, l’autonomie par rapport à la liste du Parti Socialiste au premier tour a été récemment votée. « Concernant les Verts, l’annonce de leur autonomie ne veut pas seulement dire qu’ils pourraient se présenter tout seul. Cela signifie aussi qu’ils pourraient faire le choix  d’une liste plus large » espère-t-il.

Seul ou accompagné, le parti entend de toute manière faire apparaître « une alternative possible et réalisable à gauche ».

 

Article d’Emilie Coste