Toulouse a « atteint cette année les 20% de logements sociaux »

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A l’approche des élections municipales, Pierre Cohen, maire de Toulouse, fait le bilan de sa politique en matière de logement. Et si l’objectif de 20% de logements sociaux est atteint, ce dernier se tourne déjà vers les 25%, obligatoires depuis le 10 Octobre 2012.

 

« C’est une fierté d’avoir atteint cette année les 20% de logements sociaux » déclare Pierre Cohen. Avec deux ans d’avance sur les objectifs, la ville de Toulouse a en effet atteint le taux fixé par la loi Solidarité et Renouvellement urbain en comptant 46 276 logements sur son territoire. Ainsi, le maire de la ville expose sa réussite en matière de politique d’habitat et souligne les apports que cela a sur l’ensemble du marché de l’immobilier. « Le fait que l’on produise beaucoup de volume se répercute sur les loyers et profite à l’ensemble de la population ». Plus encore, il insiste sur les conséquences de cette politique en matière d’insertion sociale. « Le logement est le dernier rempart de la grande exclusion autour duquel les gens en difficulté peuvent se reconstituer. Il représente la pièce maitresse de la ville de demain » explique-t-il.

S’il semble satisfait des résultats obtenus, Pierre Cohen ne compte pas pour autant se reposer sur ses lauriers. « S’agissant des logements qui vont arriver d’ici trois ans, on tiendra le rythme des 2500 par an. Il reste à travailler sur les 25% », explique Stéphane Carassou, président de la commission habitat et cohésion sociale de Toulouse Métropole. Ce dernier objectif a en effet été porté par Cécile Duflot, ministre du logement, et adopté par le parlement.

 

Une politique axée sur le développement durable

L’ambition affichée du maire est également de « s’inscrire dans le développement durable ». En 2012, la totalité des logements sociaux ont été construits aux normes BBC (Bâtiment basse consommation).  « Le travail sur l’environnement et le logement passe par la construction de dix éco-quartiers » explique par ailleurs Pierre Cohen.  « Cela se caractérise dans la façon dont on vit dans le quartier, par le développement des transports en commun, avoir des systèmes de bombe à chaleur mutualisés, mettre en place le tri des déchets » énumère-t-il.

Pour l’avenir, le programme local de l’habitat 2010-2015 prévoit de réhabiliter les 6200 logements les plus énergivores du parc immobilier déjà existant, les préoccupations environnementales en matière d’habitat étant un enjeu essentiel largement pris en compte par le programme.

 

Article d’Emilie Coste