Hôtel Fluvia : « Le handicap n’empêche pas un travail et une prestation de qualité »

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Marie Arlette Carlotti (derrière le pupitre), et Pierre Cohen (micro) étaient présents pour l'inauguration du restaurant Hélice.Hier, la Ministre déléguée des Affaires sociales et de la santé, Marie Arlette Carlotti, et Pierre Cohen, maire de la ville, étaient présents pour l’inauguration du restaurant Hélice, à l’hôtel Fluvia. Un établissement ouvert sur le site de l’Oncopole, qui a pour objectif de développer l’emploi pour les personnes handicapées, et de favoriser l’accueil et l’accompagnement des patients et de leurs familles.

 

La ministre en charge des personnes handicapés et de la lutte contre l’exclusion a inauguré hier le Restaurant Hélice, dont 80% des employés sont amenés à être des travailleurs handicapés. Un projet mené par le CRIC (Centre de rééducation des invalides civils) dans l’objectif de « favoriser leur insertion professionnelle sur le marché du travail ». Dans son discours, Marie Arlette Carlotti a rappelé la « mobilisation du gouvernement dans la bataille de l’emploi » et affirmer son « soutien » au modèle d’entreprise adaptée développé par l’établissement. « Je ne peux pas accepter que certaines personnes soient plus particulièrement ciblées par le chômage » a t-elle déclarée affirmant que « le handicap n’empêche pas un travail et une prestation de qualité ».

Accueillie en grande pompe, la Ministre a été invitée à visiter les lieux, dont le premier étage de l’hôtel est aménagé spécialement pour accueillir les malades en lutte contre le cancer. L’occasion pour le directeur Général du CRIC, Jean Marc Mandret, de mettre en avant également la vocation médico-social de la structure, développée au côté de l’Oncopole Toulouse.

 

L’hôtel Fluvia et le restaurant Hélice : « un projet de double solidarité »

Jean-Marc Mandret a souligné la « nécessité de déployer la prise en charge ambulatoire » face à « des besoins de santé qui explosent » et « les fonds de l’assurance maladie qui stagnent ». Ainsi, l’hôtel propose des chambres à moindre prix pour les familles et les patients. « Par exemple, sur un protocole de 4 jours, ou pour un patient habitant loin, il faut qu’il puisse vivre à proximité de l’hôpital » explicite t-il. Pierre Cohen, a félicité l’« innovation sociale », tournée vers « l’accompagnement des malades ». La Ministre déléguée des Affaires sociale et de la Santé s’est ravie de « ce projet de double solidarité » qui « allie une économie reposant sur des talents et un service de qualité pour le suivi des patients ».

 

Article de Marine Astor