Présidence de l’UDI : Jean Iglésis assure la « transparence la plus totale »

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Dans trois jours, les 600 adhérents de l’UDI 31 sont appelés aux urnes pour élire le président qui mènera la fédération lors des prochaines échéances électorales. Actuel coordinateur provisoire de la fédération UDI de Haute-Garonne, Jean Iglésis est candidat à la présidence locale du parti centriste face à Philippe Lasterle. Entretien

 

Toulouse Infos : Pourquoi êtes-vous candidat à la présidence de l’UDI 31 ?

Jean Iglésis : Cette candidature est un prolongement naturel d’une mission collective que je mène depuis la création de l’UDI. Cela est même antérieur puisque je travaille depuis deux ans avec Sandra Mourgues, Jean-Jacques Bolzan ou encore Jean Pierre Albouy à fédérer les partis du centre. Ce qui a abouti à des candidatures communes lors des dernières élections législatives. Lors de la création de l’UDI, l’équipe dirigeante m’a confié la coordination provisoire de la fédération et il est temps de passer du provisoire au définitif pour continuer un travail qui a déjà porté ses fruits.

TI : Parlez-nous de votre parcours

JI : Je suis toulousain d’origine Catalane. Je suis avocat depuis 24 ans et adhérent du parti radical depuis 20 ans. Sinon je pratique le rugby au sein de l’association sportive du palais et je suis un passionné de montagne.

TI : Quel est votre projet pour l’UDI 31 ?

JI : La priorité est de se mettre en ordre de marche pour les élections municipales et européennes. Pour les municipales, le travail a déjà commencé dans les communes hors Toulouse. Notre but est toujours d’étudier le meilleur cas de figure entre une candidature UMP ou UDI. Par exemple à Balma, l’UMP a notre soutien, sur Saint-Orens ou Muret, ce devrait être pour l’UDI. Mais il y a encore du travail, notamment dans le Lauragais ou aucune décision n’est encore prise.

TI : Un peu comme à Toulouse…

JI : Jean Louis Borloo a voulu faire de Toulouse une ville test. Christine de Veyrac a présenté sa candidature et nous sommes derrière elle. Après, c’est à Paris que tout va se décider. Je pense qu’il est impératif de trouver un accord avec l’UMP et si possible avant le premier tour. Quant à savoir qui mènera la liste, le chemin est encore long, entre les sondages, la campagne de terrain et les tractations au niveau national, tout est envisageable.

TI : On voit de-ci de-là des reproches fleurir sur l’organisation de ce scrutin. La date et le mode de vote choisis sont-ils judicieux ? Je rappelle que le vote est prévu lundi soir à Toulouse pour tous les adhérents du département. Un vote électronique n’aurait-il pas été plus juste ?

JI : Il n’y a que les gens qui travaillent qui sont critiqués. Et je tiens à vous dire qu’il n’y a aucun parti qui a pris autant de précautions que nous dans ces élections. Tout d’abord, seuls les candidats qui sont à jour de cotisations et munis de carte d’identité pourront voter. Tout va se faire dans une transparence la plus totale. Concernant le jour choisi, il l’a été avec les contraintes imposées par le calendrier national qui nous imposait ce scrutin avant la mi-juin et les contraintes de calendrier qui nous ont offert un mois de mai truffé de ponts. Avec la coordination, nous voulions éviter de faire ça un week-end de mai pour éviter un fiasco et la date du 27 mai nous a semblé la plus cohérente. Enfin en ce qui concerne le vote électronique, je ne suis pas sur qu’il eut été une meilleure solution mais il n’était de toute façon pas prévu par la direction de l’UDI.

TI : Dans ces conditions, quel taux de participation minimal légitimera réellement le gagnant de mercredi prochain ?

JI : A l’UMP, le taux de participation était de 57% dans le département et tout le monde s’était félicité. Je pense que plus de 50% serait donc un bon chiffre.

 

Propos recueillis par Guillaume Truilhé