Pendant plus de deux heures, le président de la république François Hollande s’est exprimé ce jeudi devant un parterre de journaliste pour défendre sa première année à la tête du pays. Entre justifications et annonces, le chef de l’État a annoncé un « An II » axé sur l’Europe et maintien son objectif d’inversion de la courbe du chômage en 2014. Voici les premières réactions des politiques toulousains. Cet article sera mis à jour toute la journée, dès qu’une nouvelle réaction nous parviendra.
Martin Malvy, président de la région Midi-Pyrénées : « un président déterminé, qui affirme ses choix pour le redressement de la France »
« Le Président de la République a montré qu’il aborde cette deuxième année de son mandat avec détermination. Avec le plan d’investissement sur 10 ans qu’il a demandé au Gouvernement, dans une période où l’Etat ne peut pas tout faire, il concentre l’action publique sur les défis de l’avenir : le numérique, la santé, la transition énergétique et les grandes infrastructures de transports.
Il trouvera les collectivités locales à ses côtés, dans la mesure de leurs moyens, pour relever ces défis essentiels au redressement de la France qu’il a engagé ».
Jean Michel Baylet, président du PRG : « François Hollande un président offensif et un Européen engagé »
« Le Président de la République a montré qu’il était un Européen convaincu et engagé : résolument fédéraliste, le Parti radical de gauche (PRG) se félicite qu’une nouvelle feuille de route soit proposée à nos partenaires européens, fondée sur quatre piliers : la mise en place d’un gouvernement économique européen, que le PRG a été parmi les premiers partis français à appeler de ses voeux, des politiques européennes d’insertion professionnelle des jeunes, la création d’une communauté européenne de l’énergie et la possibilité de lancer des emprunts européens.
Cette vision européenne s’inscrit dans un projet sur le long terme, humaniste et solidaire, attentif aux difficultés de nos compatriotes les plus fragilisés.
Des réformes de structure ont enfin été engagées en France, pour favoriser la croissance, relancer le dialogue au sein de l’entreprise et conforter notre modèle social. Un seul objectif guide le Gouvernement et sa majorité parlementaire : inverser l’évolution de la courbe du chômage d’ici la fin de l’année.
Porteur de propositions précises et chiffrées, François Hollande a dressé un cap. Le Gouvernement et sa majorité parlementaire, dont le PRG est partie prenante, sont à ses côtés, à l’offensive pour relever les défis d’aujourd’hui et préparer la France de demain. »
Christine de Veyrac, députée européenne UDI et candidate à la mairie de Toulouse : « Europe : les chimères de François Hollande »
« Le Président de la République a annoncé une initiative européenne en 4 points.
Ces annonces se caractérisent par la reprise d’initiatives déjà engagées (plan européen en faveur de l’emploi des jeunes), la reprise d’idées déjà dans le débat (gouvernement économique et capacité budgétaire de la zone euro), et… la reprise d’idées vielles d’il y a 60 ans (communauté européenne de l’énergie).
Comme pour le Pacte européen pour la croissance il y a 10 mois, ces annonces risquent de susciter le désenchantement et la désillusion.
Je regrette en outre le manque de concertation préalable avec nos partenaires, notamment avec l’Allemagne : quand on veut faire avancer une idée en Europe, on ne le fait jamais seul, mais en s’appuyant sur des alliés et des partenaires. »
Christophe Borgel, député de la 9e circonscription de Haute-Garonne
« Nous avons vu un président de combat qui a engagé l’an II du quinquennat, un président offensif pour faire gagner la croissance en Europe, un président déterminé pour faire reculer le chômage en France »
