Mariage pour tous, politique, mosquée, l’archevêque de Toulouse dit tout

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A l’occasion de la Saint François de Sales, patron des journalistes, Monseigneur Robert Le Gall, archevêque de Toulouse a présenté ses vœux à la presse en début de semaine. Au coté des pères Arnaud Blunat et François André, le patron de l’Eglise toulousaine s’est exprimer sur le mariage pour tous mais également sur la guerre au Mali où sur la Mosquée d’Empalot.

 

Depuis quelques semaines et le début des débats sur le mariage pour tous, l’Eglise est sur le devant de la scène. Une publicité qu’elle doit à ses prises de positions. « On nous reproche d’être déconnecté des réalités humaines et si on s’intéresse aux débats de société certains nous disent que ça ne nous regarde pas…mais on ne fait pas que prier » ironise Jean- Marie Dessaivre, chargé de la communication au diocèse. Conscient de l’émoi provoqué par le mariage pour tous, les problèmes sur la filiation et la PMA, l’archevêque Robert Legall  pose les frontières. « Peut-être que tout cela nous fait de la publicité mais le couple politique/religion est dangereux d’un coté, comme de l’autre. C’est une des raisons pour laquelle on ne voulait pas aller forcément en masse à Paris » s’explique-t-il. Le père Arnaud Blunat était lui dans le défilé. Et il tient à remettre quelques points au clair, notamment sur le rôle de Frigide Barjot. « Elle n’est pas pour moi un chef de file et je n’étais sous la banderole avec elle » précise t-il.

 

Le Mali et la grande mosquée

Dans le domaine social, l’archevêque accueille plus que favorablement les propos de la ministre du logement sur les réquisitions des locaux vacants du clergé et trouve d’autres points positifs à l’action du gouvernement. « Je tiens à féliciter le président par rapport à l’intervention au Mali avec ces  prises d’otages commises par les extrémistes » explique t-il.  Il tient également à évoquer la place des religions à Toulouse. « Je suis favorable à la grande mosquée, c’est mieux que les prières dans la rue. Ce qui est dommage, c’est qu’on peine à mettre en place des évènements entre les trois grandes religions car ça bloque entre les juifs et les musulmans » conclut-il.

 

Pierre Jean Gonzalez