Interdiction des enseignes lumineuses la nuit, les magasins toulousains s’organisent

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Depuis le 1er juillet dernier un arrêt d’envergure nationale interdit l’allumage des enseignes lumineuses la nuit de 1h à 6h. Concernant les commerçants, bureaux, ainsi que les hôpitaux, le décret a pour but de réduire la consommation d’énergie en France. Zoom sur la situation Toulousaine.

 

Un décret national a interdit, au début du mois de juillet, l’éclairage des façades, des vitrines commerciales et des intérieurs de bâtiments visibles de l’extérieur la nuit de 1h à 6h du matin. Cet arrêt concerne tous les bâtiments non résidentiels dont les commerces, les bureaux ou encore les hôpitaux. Pour Alexandre Marciel, élu à la mairie de Toulouse, « ce décret a été mis en place afin de réaliser des économies d’énergie ». Cela « fait partie d’un ensemble de mesures annoncées en décembre dernier par l’ex-ministre de l’Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet » ajoute t-il. Ceci devrait permettre après sa mise en place, une économie d’électricité équivalente à la « consommation annuelle de 260 000 ménages ».

Avant le passage du décret, plusieurs commerçants s’inquiétaient des conséquences que la solution adoptée pouvait avoir sur leur commerce. « C’est surtout en hiver et en période de Noël que cela se fera le plus ressentir » témoignait la directrice du magasin Phildar. Pour d’autre le manque d’éclairage était aussi une raison de s’inquiéter de « la sécurité dans les rues sombres la nuit » du centre ville.

 

« Ça n’a aucun impact »

Pourtant, un mois après l’acceptation de la mesure, beaucoup de commerçants l’avouent, rare sont les magasins qui laissent leurs vitrines allumées la nuit. La raison est simple, « à la limite à Paris je peux comprendre que ça puisse les affecter par ce que ça bouge, il y a beaucoup de circulation, même la nuit. Ici à Toulouse, la nuit, il n’y a personne. » affirme un vendeur de chez Armand Thierry. Une mesure donc qui « ne change rien » à la visibilité des marques et n’a « aucun impacts » sur le commerce de la ville.

Enfin, à l’annonce de l’arrêté « tout les magasins qui restaient allumés ont plus ou moins anticipés pour qu’il n’y ait pas d’incidences. ». Ainsi pour beaucoup le décret reste utile, puisqu’il « nous permet de faire des économies à nous et à la ville ».

Marie Leconte