Toulouse : la météo et les ventes privées plombent les soldes d’été

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Après trois semaines de soldes estivaux, le bilan des commerçants du centre-ville de Toulouse est décevant. Ces derniers pointent du doigt la météo, les raisons économiques ainsi que « les soldes flottants et les ventes privées ».

 

Depuis fin juin, début des soldes, « il y a une baisse de fréquentation comparée aux autres années », affirme Aurélie, responsable de Célio qui a « pourtant bien marché avant le début des soldes ». D’autres magasins comme Bocage ont « très bien marché les 10 premiers jours de soldes, puis maintenant ça se calme », souligne une vendeuse. Pour Laurent, dirigeant de Salamander, « avec la crise, les gens ont moins d’argent qu’avant et n’achètent que quand ils en ont le besoin ». Un contexte économique défavorable qui s’additionne avec « une météo maussade », regrette Aurélie.

Pour faire face à cette baisse de fréquentation, « la deuxième démarque a été lancée quelques jours après le début des soldes dans la plupart des commerces, alors que d’habitude, elle se fait environ une dizaine de jours après le coup d’envoi », précise Marion, responsable de Caroll.

 

« Des soldes flottants et des ventes privées qui jouent en notre défaveur »

Tous les responsables de rue Alsace-Lorraine sont unanimes sur un fait : « il faut faire sauter les soldes flottants et les ventes privées ». « Il y a trop de réductions toute l’année et cela joue en notre défaveur », constate Aurélie de Célio. Ces périodes de vente « comme les ventes privées sont positionnées peu de temps avant les soldes et sont en permanence rallongées, cela casse le marché et l’engouement autour des soldes », estime Marion de Caroll. « Il faut les réglementer », juge Murielle, responsable de Murat Paris, une bijouterie située en face des Galeries Lafayette, qui « souffre des démarques mensuelles de cette grande enseigne ».

 

Article de Pierrick Merlet