Laurence Arribagé : « Mon mandat sera marqué du sceau de la disponibilité et de la proximité »

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Suite à la démission de Jean-Luc Moudenc de son poste de député de la 3ème circonscription de Haute-Garonne, une législative partielle est organisée le 25 mai prochain. L’occasion pour sa suppléante, Laurence Arribagé, de présenter une candidature « crédible » qui s’inscrit « dans la continuité ».

 

Le 17 juin 2012, Jean-Luc Moudenc déjouait les pronostics et devenait député de la 3ème circonscription de Haute-Garonne avec 350 voix d’avance sur son adversaire Vert, François Simon. « Interrogé pendant la campagne sur ma future candidature à la mairie de Toulouse, j’ai fait preuve de transparence en disant que je ne cumulerai pas les deux fonctions », rappelle Jean-Luc Moudenc. « Elu le 4 avril dernier, j’ai donc démissionné de mon poste de député six jours plus tard », souligne-t-il avant de faire un rapide bilan de ses deux ans de mandat. « J’ai été le député de Haute-Garonne qui a le plus interpellé le gouvernement et je faisais partie des 150 députés les plus actifs de l’Assemblée », se targue le maire de Toulouse qui « a toujours travaillé en duo avec Laurence Arribagé ». « Elle a toujours été présente à mes côtés, elle connait tout le monde, est connue de tous et connait toutes les problématiques de cette circonscription », explique Jean-Luc Moudenc qui souligne qu’« elle sera opérationnelle directement après son élection ».

42ème de la liste de Jean-Luc Moudenc aux municipales de 2008, suppléante aux législatives de 2012 et numéro 2 de la liste « Un nouvel élan pour Toulouse » en mars dernier, Laurence Arribagé veut s’« inscrire dans la continuité » et faire de la 3ème circonscription un territoire « d’opposition à François Hollande et à sa politique ». « Je compte m’engager en particulier sur deux thèmes : la fiscalité et l’emploi », déclare l’actuelle seconde adjointe à la mairie de Toulouse qui ne quittera pas ses fonctions en cas d’élection. « Concernant, la fiscalité, je veux me battre pour une politique plus pragmatique et m’engager pour une baisse des impôts et de la dépense publique. Concernant l’emploi, je m’engagerai pour des réformes structurelles pour lutter contre le chômage », détaille la secrétaire départementale de l’UMP qui veut également jouer la carte de la proximité.

 

Un « Pacte de confiance » pour une « élue de terrain »

« Mon mandat sera marqué du sceau de la disponibilité et de la proximité. C’est comme ça qui j’aime et que je pratique la politique », explique Laurence Arribagé qui compte être très présente sur le plan local. « Je m’engagerai sur le cadre de vie, je ferai entendre la voix du territoire au niveau national et je veillerai au développement de l’offre de transports en Haute-Garonne ». Cette dernière soutiendra la LGV mais également « le grand contournement de Toulouse, la troisième ligne de métro ainsi que le développement de transports en commun entre Toulouse et Verfeil ».

Alors que son adversaire socialiste prévient que « la seconde rocade » pourrait passer dans sa circonscription, Laurence Arribagé rappelle que « des études vont être lancées » et promet de « la transparence ». Cette dernière s’engage également à s’« investir pleinement dans mon rôle » malgré sa décision de rester deuxième adjointe à la mairie de Toulouse et « d’informer les électeurs des actions menées ». Un « pacte de confiance » que la secrétaire départementale de l’UMP compte mettre en place dès le 25 mai prochain.

 

Guillaume Truilhé