15 jours à peine après le titre de la bande à Parker au championnat d’Europe de Basket, le championnat de France féminin débute ce week-end. Une compétition qu’aborde le Toulouse Métropole Basket avec beaucoup d’ambitions.
Après le Stade toulousain, le TFC, le Fenix et les Spacer’s, il va maintenant falloir compter avec le Toulouse Métropole Basket. Créé en 2008, le club s’est doté cet été d’une nouvelle structure qui englobe une SAS, en charge du secteur professionnel, et une association, en charge du secteur amateur. « Il fallait repartir sur de meilleures bases pour aller plus loin » souligne Philippe Chaubet, vice-président du TMB. Nouveau logo, nouveau maillots, « plus sexy » et nouveau site internet vont permettre à « la marque » de se développer. Coté parquet, la nouvelle direction est également passée à l’action avec le recrutement d’un nouveau Coach et de nombreuses joueuses. « Après 9 ans passés au Centre fédéral, j’avais besoin de sortir de la formation des jeunes pour aller voir le monde professionnel. Ce projet me donne l’impression de pouvoir m’épanouir et c’est ce que j’attendais pour sauter le pas » confie Jérôme Fournier. Le nouvel entraineur, qui a amené dans ses bagages Marie Mané, Aby Gaye et Assitan Koné avec qui il a été sacré champion d’Europe U18 en 2012, pourra également s’appuyer sur des joueuses expérimentées comme l’ailière Kristen Mann, la meneuse Antonija Misura et la capitaine Leslie Ardon. « Mon travail sera de trouver la bonne alchimie entre la jeunesse et l’expérience » explique le nouveau coach.
L’Europe dans 4 ans
« Nous espérons, au minima, nous retrouver dans le top 8 du classement », annonce Jérôme Fournier. « C’est un objectif à court terme, et nous espérons avec le temps jouer au niveau Européen. Nous avons en tout cas l’équipe pour » continue-t-il tout en rappelant qu’il faudra du temps aux jeunes pour être compétitives. Coté formation, les dirigeants veulent que le club « devienne une référence au niveau national et européen ». Pour ce faire, « les entraîneurs du centre de formation ont sillonné la France pour organiser des journées de détections et composer leurs deux équipes espoirs féminines ». Reste que si l’avenir est important, le présent l’est aussi et c’est à Mondeville que les joueuses donneront demain le coup d’envoi de leur saison.
Guillaume Truilhé
