Malgré la défaite, Stade toulousain se rassure à Perpignan

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Venu à Perpignan avec une équipe remaniée, le Stade aurait pu faire basculer le sort de la rencontre dans les dernières minutes. Face à des Catalans vexés après leur défaite à Brive, Toulouse ramène un bonus défensif mérité (20-16) et encourageant pour la suite de la saison.

 

Paradoxalement et malgré la défaite, le Stade ramène de Perpignan des éléments de certitudes quand à la force de son groupe. Guy Noves, chantre du turn-over, avait laissé au repos un grand nombre de ses cadres pour ce déplacement à Aimé Giral. Huget, Médard et Fritz, laissés au repos, Picamoles et Dusautoir à l’infirmerie, le Stade débutait également sans Mc Alister, Doussain et Johnston, placés sur le banc. Logiquement débordé dans l’agressivité par une équipe de Perpignan qui devait se faire pardonner son faux pas à Brive, les rouge et noir ont subi d’emblée la furia catalane. Guitoune, l’ailier de l’USAP fraichement appelé par Saint-André, validait ce bon départ en se livrant à un sacré numéro sur son aile. Pour les toulousains, tout allait mal et Van Der Heyden balançait pizza sur pizza. Résultat, le talonneur sud Africain et l’alignement stadiste perdaient 4 lancés en route. Idem en mêlée ou Baille souffrait le martyr face au pack catalan. Au fur et à mesure de l’entrée du banc rouge et noir, les débats s’équilibraient avec les renforts de Mc Alister, de Ferreira et de Tolofua. Quand la mêlée va tout va, les titulaires en première ligne remettent les rouge et noir dans le bon sens et Bézy fait passer des sueurs froides aux catalans. Son essai pétrifie les usapistes qui vivent les 5 dernières minutes campés en défense. Donguy, dans les derniers instants, auraient pu ramener la victoire d’Aimé Giral mais il fut stoppé in extrémis par l’arrière garde catalane.

 

La quête du bonus

Avec dans un coin de la tête la réception du leader parisien la semaine prochaine, le Stade ne faisait pas de son déplacement à Perpignan une priorité. Cela implique que Toulouse doit garder la cadence de bonus offensif à domicile, quatre en autant de réceptions depuis le début de saison. Pourtant, cette fin de match effrénée à Perpignan pourrait donner des idées au staff rouge et noir, désireux de faire quelques coups d’éclats hors d’Ernest Wallon .

 

Article de Pierre Jean Gonzalez