Le Stade Toulousain s’écroule sur la fin à Clermont

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Avec une équipe mixte, le Stade aura défendu crânement sa chance face à Clermont. Le score de 38-19 est lourd pour des toulousains qui étaient dans les clous du bonus défensif jusqu’à 10 minutes de la fin. Après sa déroute à Oyonnax, Clermont empoche le bonus offensif et se relance dans ce Top 14.

 

A la 77′, Fofana tend son bras jusqu’à l’infini pour donner un bonus offensif inespéré pour des clermontois impitoyables à l’approche de la sirène. Des auvergnats qui n’en demandaient pas tant mais qui ont profité de l’entré de leur banc pour faire plier un groupe toulousain héroïque mais à court d’oxygène.

Comme la saison dernière, les problèmes de mêlée et de talonneur risquent de redevenir le talon d’Achille stadiste. Bregvadze out, Tolofua est une bonne rustine mais les jaunards le savent et ont mis la pression au jeune toulousain pour récupérer des munitions importantes. Les volcans se sont réveillés dans le sillage d’un Brock James parfait. Eclaireur dans les chandelles qui ont amené les essais, dans le jeu au pied d’occupation comme dans les tirs au but, l’australien a fait du 100 %. Une victoire en trompe l’œil pourtant car l’essai de Médard avait mis Toulouse sur de bons rails et sur l’affaire, les jaunards auraient pu écoper d’1 voire 2 cartons jaunes suite à une série de fautes sur Fickou et Poitrenaud. Marqueur et défenseur,  Médard l’homme à tout faire du stade s’est déployé aux quatre coins du terrain pour sauver la patrie par deux fois face à Nalaga et à Pierre. Face au jeu « large-large » habituel des auvergnats, les rouge et noir centreurs et joueurs n’ont pas démérité et le score ne reflète pas la physionomie du match.

 

Impair et impasse

Afin de préparer au mieux la venue du Racing mercredi pour une folle semaine de rugby aux allures de marathon, les coaches rouge et noir avaient choisi de faire souffler des cadres pour ce déplacement périlleux en auvergne. Mis en réserve, Dusautoir, Picamoles, Doussain, Mac Allister, Fritz et Huget ne seront pas de trop pour revigorer les esprits. D’ici là, il faudra se pencher sur le dossier première ligne, un dossier épineux et jamais vraiment refermé.

 

Article de Pierre-Jean Gonzalez