Mené deux zéro à un quart d’heure de la fin du match, le TFC est revenu de l’enfer pour partager les points face à Troyes sur son terrain (2-2). Malgré le premier but de Ben Basat au stadium et un but contre son camp miraculeux de Benjamin Nivet, le TFC replonge dans le doute et n’engrange qu’un point sur ses 4 dernières rencontres.
En trois minutes (85′ et 88′) Ben Basat et Benjamin Nivet contre son camp auront permis au TFC de s’éviter une crise de « jeu » des plus profonde entamée face à Paris. Ben Basat, chargé de faire retentir la scoring machine à la place de l’autre Ben Yedder a livré un vrai match de goleador (Trois actions, deux buts dont un refusé en première mi temps par monsieur Varela pour un appui illicite sur Bréchet, pas évident et pas payé car la volée de l’israélien était cristalline). Troyes avait pris l’avantage lors de la deuxième période grâce au travail de son docteur en contre Fabien Camus. Le dynamiteur Aubiste a donné dans le torticolis face à Serge Aurier avant de régaler pour Yattara et pour Benjamin Nivet. Ali Ahamada abandonné par sa défense lors de ces deux actions n’aura pas pu freiner la course en avant des troyens qui n’ont pas su conserver leur avantage.
Un TFC trop prévisible
Atone en première période, le TFC qui évoluait avec moult milieux axiaux paraissait facilement lisible par la défense et le bloc troyen jamais pris au dépourvu. Les violets, équipe en plein doute par excellence, s’en remettaient aux coups de pieds arrêtés mais trop systématiquement frappés au deuxième poteau. Bréchet et consorts avaient sans doute mis en boucle la vidéo pour s’éviter les coups de boules salvateurs d’Abdennour. Le Tfc, en manque cruel de vitesse dans son entrejeu s’est donné de l’élan avec les entrées de Braten et de Ben Yedder venus épauler un Ben Basat seul au monde dans la pampa troyenne. Placé en 9 et demi, Ben Yedder a même failli offrir un but à Ben Basat après une percussion tranchante dans la défense Aubistes. Les coups de boutoir dans le final de l’attaque toulousaine ont eu pour effet de fissurer la muraille de Troyes qui une fois de plus se tirait une balle dans le pied. Résultat, Troyes reste bien la plus mauvaise équipe de L1 à l’extérieur et le TFC ne s’est pas du tout rassuré avant d’entamer un calendrier compliqué avec le déplacement à Valenciennes lors de la prochaine journée.
Pierre jean Gonzalez
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