Toulouse. Le Stade Toulousain signe un doublé pour l’histoire face à La Rochelle

Grâce au pied de Thomas Ramos et à sa maîtrise de l’évènement, Toulouse a fait déjouer des Rochelais qui ne sont jamais rentrés dans leur finale (18-8). Les Rouge et Noir signent un doublé historique coupe d’Europe/Top 14.

Alors que Ramos et Kolbe ouvraient les hostilités en passant 2 drops à la « Deylaud », le buteur des Maritimes Ihaia West est resté en cale sèche, à l’image de sa finale en Champions’ Cup.

Une panne face aux perches révélatrice d’une formation rochelaise en proie au doute et au mauvais choix tout au long de la partie. Un non-match du challenger provoqué par la maîtrise technique et stratégique, notamment du pack toulousain, dans les phases de conquêtes.

Toulouse commence « devant »

La présence de Julien Marchand dans la « cage » a certainement été déterminante face à la mêlée des Maritimes qui avait poussée au supplice les Racingmen, quelques jours plus tôt.

Que dire également de la partition de Grégory Alldritt dominé par Selevasio Tolofua dans les zones de lancement de jeu ou des « tours jumelles » australiennes représentées par les frères Arnold, impeccables dans l’alignement.

Comme souvent en finale, Toulouse a construit son 21e sacre sur la force collective de son pack. La cavalerie toulousaine a surtout contrôlée les rares incursions des Rochelais.

Kolbe claque un drop monstrueux

Souvent décevant cette saison, Chestin Kolbe, placé à l’arrière en lieu et place de Médard, n’a pas loupé son money-time. Le champion du Monde des Bocks a claqué un drop monstrueux des 50 mètres. Tel le phénix, le bon petit génie des Rouge et Noir a haussé le curseur le jour « j ».

Marée humaine et communion Place Saint-Pierre

Les supporters du Stade Toulousain n’ont pas attendu la parade prévue ce samedi aux allées Jean-Jaurès pour fêter le doublé. Ils se sont retrouvés en masse Place Saint-Pierre dés le coup de sifflet final pour fêter le 21e titre de champion de France de leur équipe.

Pierre-Jean Gonzalez