Toulouse pourrait ne pas accueillir la Coupe du Monde de rugby 2023

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Toulouse pourrait ne pas accueillir la Coupe du Monde de rugby 2023
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Les tensions se ravivent entre le comité d’organisation de la Coupe du Monde et Toulouse Métropole. Claude Atcher, le directeur général du comité d’organisation de la Coupe du monde 2023, a déclaré dans un article du journal Midi Olympique que le Stadium de Toulouse ne remplissait pas les conditions d’accueil de la Coupe du Monde.

Vincent Terrail-Novès, Vice-Président de Toulouse Métropole en charge du dossier assure avoir répondu aux exigences techniques du comité. « Nous sommes très étonnés de voir publiés ces propos dans la presse alors même que nous avions rempli les exigences techniques du comité d’organisation en envoyant tous les éléments demandés avant le 20 septembre. Cela devait nourrir le travail et les échanges entre nos équipes et les organisateurs. Dernière étape avant la finalisation des accords qui permettront l’accueil de matchs de la Coupe du Monde de rugby 2023 au Stadium de Toulouse ».

Le dialogue a repris…

Dans le journal du rugby,  Claude Atcher explique que « le maire de Toulouse doit prendre ses responsabilités…Je constate qu’à ce jour les conditions ne ont pas réunies à Toulouse pour que l’on signe ».

Depuis de nombreux mois, des crispations ont vu le jour sur ce dossier entre la Métropole et le comité. Rappelons que le vice-président chargé des sports n’est autre que Vincent Terrail-Novès, fils de l’ancien sélectionneur, qui a été en conflit avec la FFR.

Pour autant, les tractations continuent entre les deux parties. « J’ai eu un échange téléphonique avec Claude Atcher, pour lui rappeler toute la détermination de Toulouse Métropole de recevoir cette compétition sur la terre de rugby qui est la nôtre. D’ores et déjà nous avons trouvé des points de convergence. La discussion se poursuit sereinement avec le Comité d’organisation et nos partenaires », a déclaré Vincent Terrail-Novès, Vice-Président de Toulouse Métropole en charge des sports et des bases de loisirs ».

Le risque de voir « délocaliser » des matchs prévus à Toulouse lors de cette compétition plane donc sur l’île du Ramier mais en principe, les villes hôtes ont jusqu’en novembre 2020 pour se mettre aux normes.

 

Pierre-Jean Gonzalez