Anouar Ayed entre JO et reconversion

1014

Anouar Ayed, vainqueur de sa 4ème CAN a ramené sa médaille à Toulouse. Photo / CTI PAReprise de la saison pour le Fenix Toulouse Handball. Mais avant de se plonger dans le match à Sélestat, c’est le retour des internationaux qui prévalait ce mardi. Vainqueur de la Coupe d’Afrique des Nations pour la seconde fois consécutive, Anouar Ayed envisage 2012 avec sérénité.

 

« J’ai commencé ma carrière internationale aux Jeux Olympiques il y a 12 ans, et je souhaite la terminer là-bas » sourit Anouar Ayed. Tout juste de retour de la Coupe d’Afrique des Nations avec une nouvelle médaille, il se félicite de la nouvelle génération de handballeurs tunisiens. « La relève est assurée. Pour la CAN, ils n’étaient pas prêts mais nous, les anciens, nous les avons encadrés afin qu’ils expriment leur talent sur le terrain. » L’avenir de l’équipe de Tunisie semble assuré même si 5 joueurs partent après les JO. Du coup, c’est l’esprit libre qu’Anouar Ayed envisage sa fin de carrière internationale.

 

Une nouvelle carrière d’entraîneur

L’aillier gauche de Toulouse est très fier de jouer avec la Tunisie aux JO après cette qualification. « J’espère qu’on atteindra au moins les ¼ de finales. Y a des équipes européennes qui ne sont pas imbattables… »

Mais en attendant juillet, le quadruple vainqueur de la CAN reprend l’entraînement avec le Fenix Toulouse Handball. L’ailier gauche souhaite que « l’équipe se relance dans le championnat avec ce match. L’objectif, c’est d’être dans le Top 4. » Vraiment positif, il croit au nouveau projet du staff toulousain. « Quand je suis arrivé en 2004, c’était la grosse galère. J’aimerai vivre autre chose que le maintien avec le Fenix… »

Son contrat avec le club toulousain s’achève en 2013. Pour autant, à 34 ans, Anouar Ayed ne se voit pas arrêter le hand définitivement. « Je souhaite prolonger mon contrat au moins jusqu’en 2015. Après si je dois changer de club, je changerai, mais bon, ce n’est pas l’objectif. » Patrick Salles serait d’accord pour garder « l’homme aux 280 sélections ».

Et après 2015 ? « La reconversion. J’aurais fini mon diplôme d’entraîneur. Il faut savoir s’arrêter et penser à autre chose, assure-t-il, le regard dans le vague, J’aimerai entraîner en France car c’est la grande école. » Pour finir, pourquoi pas, en Tunisie…

 

Pauline Amiel