C’est avec cette embarcation que Benoît Souliès participera à la course transatlantique Bouvet Guyane. Photo / Crédit Benoît Souliès
Benoît Souliès, toulousain de 42 ans, participera à la course transatlantique en aviron Bouvet Guyane qui débute le 29 janvier prochain. A J-16, le sportif ne laisse pas sa préparation au hasard.
La course Bouvet Guyane comptera un toulousain sur la ligne de départ le 29 janvier, Benoît Souliès. Cet artisan de 42 ans, a toujours été un amoureux du sport, et s’est essayé à des disciplines variées, comme la voile, le rugby et l’aviron, qu’il a pratiqué pendant 8 ans. En 1987, il devient champion d’aquitaine d’aviron, et il a par la suite, participé plusieurs fois au championnat de France. Aujourd’hui, Benoît Souliès a envi de se lancer un nouveau défi, et c’est au salon nautique parisien qu’il a eu « le déclic ».
Mais le périple, qui durera entre 40 et 60 jours, nécessite une préparation particulière. Un point que le candidat n’a pas pris à la légère.
Une préparation minutieuse
« Le premier défi de l’aventure a été de construire le bateau » affirme t-il. Fourni en kit par l’organisation, les participants peuvent réaliser leurs canots eux même ou le faire monter sur un chantier naval. Benoît Souliès a opté pour la première solution, car cela représente tout de même « une économie de 30 000 euros ». Physiquement, il est suivi par un préparateur sportif, ainsi que par une « équipe médicale dirigée par le professeur Rivière » ajoute t-il.
Enfin, Benoît Souliès a établi « le plan d’une journée type quasiment à la minute près ». Réveil à 6h30, environ 8 heures de rame par jour, ponctuées par des micro siestes de 10 minutes, tel est l’emploi du temps.
Pour cette course, Benoît Souliès n’a qu’une seule ambition « arriver de l’autre côté, car il ne faut pas oublier que sur 27 concurrents, environ la moitié s’arrêtera en cours de route ».
Coralie Bombail