Roller-Hockey : Les Hocklines en convalescence

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Les Hocklines se sont inclinés 7-2 ce week-end. Photo / Crédit Patrick MonnierDifficile retour en Nationale 1 pour les Toulousains. Lourdement battus 7 à 2 par Aubagne dans un match fantôme, les Hocklines vont devoir retrouver leurs bases pour espérer vivre de meilleurs jours.

 

Malgré la douleur (défaite 7-2), le diagnostic n’est pas encore alarmiste. Les symptômes dont souffre l’équipe toulousaine sont proches de ceux qui ont touché nombre d’équipes Elite redescendues d’un cran avant eux. Pris de panique après un premier but gaguesque encaissé dès la mise-en-jeu, les Hocklines ont balbutié leur hockey avec l’hésitation frustre de ceux qui auraient préféré brûler les étapes. En face, les Jokers d’Aubagne ont fait preuve de belles promesses pour l’avenir. Présents sur tous les palets, ils sont l’auteur d’un étonnant début de compétition, amplement mérité.

Côté Toulousain, l’impression était plus celle d’assister à un match d’entraînement doublé d’une sévère gueule de bois. Au fond, l’équipe était à l’image de Yoann Bonnegarde, frère du capitaine revenu à la compétition après un an loin des terrains. « Le problème n’est pas que physique. Retrouver les automatismes de jeu est très difficile » déclarait-il, conscient du chemin qu’il lui reste à parcourir avant de retrouver son niveau.

De fait, les Hocklines ont donné l’impression d’une équipe repartie de zéro, en deçà des qualités développées depuis quatre ans et incapable d’imposer son système. « Le jeu de Nationale 1 est aux antipodes de celui de l’Elite. Et le travail à l’entraînement reflète malheureusement le match de ce soir. Quelque part, cette défaite n’a rien de surprenant », explique l’entraîneur-joueur John Ostré, visiblement affecté par la claque reçue.

Des à présent, les Hocklines pourraient devoir mettre de côté leurs ambitions de remontée. Le réel chantier qui commence pour cette équipe pourrait être celui de la reconstruction : retrouver le plaisir et le sens du jeu avant de viser plus haut. Prochaine opération : un déplacement à Seynod (Alpes) le 1e octobre.

 

Batiste Ostré