La ruée vers l’or d’une luchonnaise aux J.O.

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La ruée vers l’or d’une luchonnaise aux J.O. Photo / Crédit VANOC/COVANA peine sa médaille de bronze autour du cou, la biathlète Marie-Laure Brunet, originaire de Luchon, pense déjà à ramener l’or. Retour sur la victoire d’une jeune femme au parcours prometteur.

 

Marie-Laure Brunet, jeune athlète pyrénéenne de vingt et un ans, a remporté hier la médaille de bronze au biathlon des Jeux Olympiques, derrière l’allemande Magdalena Neuner (sixtuple championne du monde) en première place et la slovaque Anastasia Kuzmina en seconde. Effectuant un remarquable sans-faute au tir à la carabine, elle rejoint l’euphorie de son compagnon depuis quatre ans Vincent Jay, lui aussi biathlète, arrivé troisième à l’épreuve de sprint.

L’annonce des résultats a été un moment particulièrement intense. En effet, la suédoise Anna-Carin Olofsson-Zidek a obtenu 14 secondes de compensation en raison d’un problème technique au départ qui avait pénalisé sa course. Brunet a donc bien cru passer à côté de la médaille et l’encadrement de l’équipe de France commençait déjà à protester lorsque les résultats ont été annoncés, plaçant la suédoise en quatrième position. Il s’agit de ce fait de la troisième médaille remportée par les biathlètes français à Vancouver.

La luchonnaise, dont le caractère de battante n’est plus à démontrer pour son entraineur Lionel Laurent qui la qualifie de « guerrière », semble ravie de sa victoire mais ne pense déjà qu’à une chose : « J’ai le bronze, maintenant je veux aller chercher l’or ».

La France en est donc à sa septième médaille aux Jeux Olympiques de Vancouver, ce qui la place au sixième rang du classement des médailles. Si tous les athlètes français allient à leur talent le dynamisme et la foi de Brunet, il n’est pas osé de prédire d’autres prix à venir dont, pourquoi pas, la fameuse médaille dorée dont rêve la haut-garonnaise.

Margaux Benn