Stopyra, profession : avant-centre

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Yannick Stopyra… pour les plus jeunes, un nom inconnu, pour la génération née en 60-70, un des icones du foot français. Retour sur sa carrière…


Il était écrit que le petit Yannick serait footballeur professionnel. Car, avec une arrière grand-mère fondatrice du club de Lorient et trois autres membres de sa famille à avoir porté la tunique bleu blanc rouge, cela paraissait être une évidence. Pourtant, Yannick naît loin de ses terres bretonnes à Troyes. En effet, papa est alors footballeur professionnel à l’AS Troyes (maintenant ESTAC).

 

Mais pourtant le fiston ne portera jamais les couleurs troyennes mais c’est au centre de formation de Sochaux qu’il fera son apprentissage, club où le papa Julien alias « Youlek » venait d’être transféré. Et Yannick apprend vite : Premier match amical avec les pros à 15 ans, puis début en D1 à 16 ans et un mois. De 77 à 83, Stopyra évolue avec les couleurs sochaliennes avec qui il sera vice-champion de France mais aussi demi-finaliste de la coupe de France et de l’UEFA (C3). Il fera ensuite une saison du côté de Rennes avant de rebondir au TFC.

 

Malheureusement, souvent sélectionné en équipe de France, il manque les deux échéances de 82 (Coupe du Monde) et 84 (Euro), écarté à chaque fois à la dernière minute du groupe partant. Et c’est revanchard qu’il débarque à la coupe du monde 1986. Pressenti remplaçant par la presse au départ, il dispute l’intégralité des matchs excepté la petite finale. Favoris, les Bleus sortiront l’Italie puis le Brésil, avant de perdre contre l’Allemagne. Yannick, lui, inscrira deux buts, en offrira et marquera son pénalty face au Brésil en quart de finale. Mieux que cela, il sera nommé dans l’équipe type du tournoi.

 

En club, il vivra encore des belles aventures en Coupe UEFA que ce soit avec Toulouse ou Bordeaux. Aujourd’hui, le voilà reconverti dans la formation des jeunes. Après avoir été au Qatar et aux Emirats entre autres, il est aujourd’hui en charge du centre de pré-formation de Castelmaurou. Lieu qui a vu passer les Mexès, Barthez, Clichy, Bancarel, Sassus et consorts…


Fabien Pomiès