Un haut-garonnais à l’assaut du Badwater

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Le coureur d’ultrafond Vincent Toumazou prépare depuis 3 ans le Badwater. 30 heures de courses sous les 50° de la canicule californienne qu’il affrontera en juillet. Portrait du sportif, de son parcours à l’association pour laquelle il court.

 

Vincent Toumazou ne s’attaque qu’aux très longues distances : l’ultrafond concerne les parcours supérieurs au Marathon, soit 42,195 km.

Coureur de cross et de triathlon à ces débuts, ce docteur de mathématiques appliqués s’est progressivement consacré au 100 km de Millau.

Plus sa carrière avance et plus les distances auxquelles il s’attaque s’allongent : les 100 km de Millau  mais encore ceux de Saint Estève, et de Belves en 2008.

En 2007, il parcourt les 201,966km des 24 h d’Aulnat, et l’année suivante, les 24 h de Lombez .

Celui qui porte également la casquette d’ingénieur au CNES court pour l’association Fanette.

En 2005, il a ainsi vendu 340 kms parcourus en duo et en 6 jours pour l’association qui se bat contre les maladies orphelines.

En 2008, l’habitant de Colomiers est aussi « pacer » pour Kermit Cuff sur les kilomètres du fameuxBadwater . Il tient ce rôle de coureur qui accompagne le participant pour l’assister, l’encourager sur un passage de la course.

En 2010 il veut tenir le rôle principal des 217 kms du Badwater. L’épreuve se déroule au mois de juillet et réunit 90 participants. Elle est considérée comme l’une des courses les plus difficiles au monde. Vincent Toumazou devra tenir ses 4 kms de dénivelé et sous la sécheresse de la Vallée de la mort de Californie.

 

Les passionnés abordant le circuit du Badwater ne subiront pas seulement l’implacabilité  du climat : le corps, bien que préparé, est poussé jusque dans ses retranchements les plus douloureux. Le challenge réunit prouesses physiques et mentales.

L’aventure du Badwater est un défi relevé par une équipe :  Vincent Toumazou est soutenu par un staffsolide. Rendez-vous dans la fournaise de la Death Valley, pour le dénouement de leur aventure, le 12 juillet 2010.

 

Cécilia Mégharfi