Le Toulouse Football Club veut « briller dans les coupes nationales »

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Alors que l’effectif professionnel est en stage de préparation en Espagne, Olivier Sadran, président du TFC, a dévoilé les objectifs pour la saison prochaine. L’homme fort du club toulousain en a également profité pour faire un point sur le mercato.

 

Après une saison 2013-2014 « qui a laissé une impression positive dans le jeu produit par les joueurs », Olivier Sadran espère une performance « similaire, voire mieux pour la saison 2014-2015 ». « Pour un club de milieu tableau comme le TFC », statut sur lequel le président a insisté car « il est important de savoir se situer », le club doit « briller dans les coupes nationales ». Avec un budget annuel de « 31 millions d’euros », le club espère posséder les ressources financières pour réaliser ses objectifs même s’il « devrait atteindre son point bas cette année car les recettes des droits TV chutent de 10% cette saison ». La faute aussi à « une billetterie qui est un point négatif pour les finances du club », le stade n’étant jamais rempli sauf pour les rencontres face aux cadors du championnat. « Les gens font des choix dans leur budget et préfèrent voir le match à la télévision qu’au stade », explique Olivier Sadran. Annuellement, « nous dépensons  41 millions d’euros pour un budget de 31 millions, nous avons donc une situation déficitaire que nous régulons grâce à la vente de joueurs ». Mais pour pallier ces départs, « le club doit fabriquer de bons joueurs de football » au sein de son centre de formation.

 

« Un effectif pour faire quelque chose de bien »

A l’occasion de cette conférence de presse, Olivier Sadran a officialisé la vente à l’AS Monaco du défenseur Aymen Abdennour, prêté depuis janvier au club monégasque. Concernant Serge Aurier, le président espère « qu’il va rester encore au moins un an à Toulouse avant de partir car il doit encore progresser ». Pour le moment, « aucun départ n’est prévu à son sujet et aucune offre sérieuse n’a été réceptionnée ». D’un point de vue global, l’effectif  n’est pas totalement complet à tous les postes mais il y a « un effectif pour faire quelque chose de bien ».

 

Article de Pierrick Merlet