Le TFC et Ben Yedder viennent à bout de Valenciennes

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Grace à un triplé de Ben Yedder, le TFC s’impose en clôture du championnat face à Valenciennes (3-1) à domicile. À la recherche d’une victoire depuis 8 matchs, Toulouse a tenté de renouer avec un public sevré de victoires au stadium cette saison.

 

Avec cette 5ème victoire dans son enceinte, le TFC finit au 9ème rang de la ligue 1. Au premier rang des satisfactions cette saison du côté du TFC figure la confirmation du talent de son goléador « maison » Ben Yedder. Auteur de 15 buts la saison passée, l’attaquant des espoirs a fait mieux pour cet exercice en ajoutant un but de plus et en étoffant sa panoplie au côté de Braithwaite. Le danois, à l’origine des 2 premiers buts de Ben Yedder face à Valenciennes, a facilité la vie à son compère avec une passe décisive et l’obtention du pénalty pour le second. Braithwaite en détonateur et Ben Yedder en finisseur, voilà ce que les Nordistes ont pu constater. Relégués et avec 8 matchs sans victoire comme le TFC, Valenciennes affichait dès l’entame une volonté de quitter la ligue 1 la tête haute. Les Nordistes se créaient de bonnes opportunitées sur coup de pieds arrêtés avec Melikson pour Medjani et Ducourtioux mais Zébina s’interposait. Une bonne entame que les Valenciennois répétaient au début du second acte mais la frappe de Da Silva trouvait la barre et Masuaku se heurtait à un Boucher des grands soirs. Même si Le Tallec réduisait le score de la tête en fin de partie en dominant Sylla dans les airs, la messe était dite car le binôme Braithwaite/Ben Yedder avait éteint le feu depuis bien longtemps.

 

Une victoire pour le stadium

Une fois de plus, le TFC termine une saison avec un bilan catastrophique au stadium avec une seule victoire à domicile lors des 11 dernières journées disputées sur ses terres. À la recherche des 3 points depuis le 15 mars dernier à Rennes, le TFC vient d’effectuer une longue traversée du désert et a tenté de faire bonne figure avant son retour devant ses fidèles la saison prochaine.

 

Article de Pierre-Jean Gonzalez