Le TFC prend sa revanche sur Rennes avec panache

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Toujours aussi efficace à l’extérieur, le TFC s’impose (2-3) à Rennes. Battus 5-0 au stadium au match aller par les bretons, Toulouse peut constater le chemin parcouru. Seul bémol, la partition de Boucher, fautif sur les 2 buts rennais.

 

En mode diesel, le TFC a démarré sur un petit rythme son déplacement en Bretagne avant que les hommes de Montanier n’offrent leur premier cadeau aux Toulousains. Sur corner, Toivonen, masqué par Boye, marque contre son camp et permet aux toulousains de s’installer dans la partie. Rennes, dépité, subit les contre-attaques orchestrées par Ben Yedder et Braithwaite. Sur l’une d’entre elles, Didot obtient un coup franc à 20 mètres coté gauche, Chantome, qui n’avait plus marqué en ligue 1 depuis 1 an, contourne le mur breton et trouve le petit filet de Costil. Un deuxième but juste avant la pause qui apporte de la sérénité au groupe toulousain devenu le patron en terre rennaise.

Une sérénité quelque peu battue en brèche par Boucher qui se troue sur une sortie aérienne. Oliveira, en renard des surfaces, punit le jeune portier toulousain et relance les Bretons. Heureusement une fois de plus Aurier viendra calmer les ardeurs rennaises en prenant Costil à contre pied. Déjà sauveur sur sa ligne sur une frappe de Konradsen, l’ivoirien, actuel latéral le plus prolifique d’Europe, offrira au TFC la marge nécessaire pour ne plus être inquiété. Pour clore le bal, suite à une bicyclette inoffensive d’Alessandrini, Boucher relâchait le ballon devant Doucouré, mais le TFC tenait jusqu’au bout.

 

Boucher en retard

Pour quantifier le nouveau visage du TFC, il suffit de se rappeler du match aller ou les toulousains avaient pris la plus grosse déculottée de la saison au stadium, 5 à 0. Il faut dire qu’à l’époque, les recrues n’étaient pas du tout intégrées comme elles le sont aujourd’hui et que la mayonnaise n’avait pas pris. Avec Braithwaite, Aguilar et Spajic, les violets ont trouvé la bonne formule. Un temps d’adaptation dont aura certainement besoin le gardien des espoirs, Boucher, auteur de 2 grosses boulettes digne d’un Ahamada des mauvais soirs.

 

Pierre Jean Gonzalez